L'histoire :
Murnau vient rendre visite à Hannah, mais elle a bien changé. Plus à l’aise avec le pilote, elle lui annonce la vérité : c’est elle qui peut désormais prendre le contrôle de l’arme Thor. Or pour cela, il doit l’emmener à Wewelsburg . Murnau est perplexe, d’autant que le scientifique qui suit Hannah lui révèle que son pouls ne bat plus normalement. Dans le même temps, une réunion au sommet s'organise. De Gaulle et Churchill sont déjà présents, ils n’attendent plus que la venue de Truman. Ils vont avoir du mal à persuader l’américain, d’autant que celui-ci est sur les nerfs. Son opposant républicain, Joe Kennedy, se présente aux présidentielles et lâche déjà quelques bombes médiatiques. Malgré tout, ils vont devoir s’entendre rapidement car l’affaire est grave : Bergier est persuadé que l’aide que les Allemands ont obtenu pour leurs nouvelles armes ne vient pas de notre planète !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wunderwaffen ne semble jamais vouloir s’arrêter : voici déjà le 18ème tome. Alors qu’on s’attendait à une accélération significative des évènements et que l’affaire du Visiteur avait tout de même apporté quelques clefs, nous voici à nouveau replongé dans une deuxième guerre qui n’en finit plus. Richard D. Nolane sait parfaitement ménager son intrigue en la faisant avancer très lentement, tout en maintenant l’intérêt avec quelques scènes d’actions aériennes par-ci par-là. Le problème, c’est que la recette est largement usée et qu’on a l’impression de relire des tomes précédents de la série, tant tout est déjà vu : les réunions entre les chefs de l’Etat Major allemand ou la rencontre entre les dirigeants des grands pays alliés, l’utilisation des pouvoirs extra-terrestres ou une attaque aérienne avec un Wunderwaffen. Aucune surprise, donc, à attendre. Et pas vraiment, non plus, de grand intérêt, tant le propos semble s’enliser de plus en plus. C’est d’autant plus regrettable que le dessin, à l’inverse, s’améliore d’album en album. Le dessin de Maza gagne en lisibilité et efficacité tout en proposant des portraits de personnages historiques plutôt réussis. Kennedy appelle avec force à la fin de la guerre (et donc sûrement à la fin de la série), nous aussi !