L'histoire :
Aux Etats-Unis, on se demande bien ce que fait Staline. Le temps presse pourtant et l’offensive généralisée ne vient toujours pas. Ils auraient besoin de temps pour les derniers ajustements mais l’automne approche et le terrain sera bien moins favorable. Le président américain craint que son nouvel avion soit connu par les alliés soviétiques mais ils ont prévu un plan de repli au cas où. S’il est découvert, ils mettront cet appareil sur le dos des nazis. En Bohème-Moravie, Himmler rend une visite exceptionnelle à la base secrète. Il sait qu’il n’y a pas de temps à perdre : certains de ses agents lui ont dit que l’URSS s’apprête à frapper sur le front Est. Ils ont donc besoin d’une arme plus performante pour marquer les esprits. C’est le travail de l’ingénieur chef Vebster. Il doit concevoir la nouvelle génération des Wunderwaffen. L’appareil est quasiment prêt et il est en forme de soucoupe volante. Murnau est là également et il veut être le premier pilote à le tester. Cependant, Himmler refuse : même s’il a la réputation d’un Trompe-la-Mort, le meilleur pilote du Reich est bien trop précieux. Il demande donc à Vebster d’installer un pilotage automatique rapidement pour effectuer les premiers tests. Murnau a un sombre pressentiment…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Richard D. Nolane maîtrise l’évitement à la perfection. En effet, chaque tome de Wunderwaffen ne cesse de présenter un événement que le scénariste contourne ensuite dans le tome suivant, comme pour mieux éviter le terrible obstacle que l’on appelle « fin » ! Alors qu’on annonçait une guerre à venir avec l’URSS, voilà que le bloc de l’Est est relayé au second plan et n’existe plus. Comme cela manquait un peu depuis quelque temps, on préfère parler de la fameuse arme secrète (qui a donné son titre à la série). Qui dit nouvel avion dit vol d’essai. Même si on a déjà vu et revu ce genre de scène, Nolane apporte une petite nouveauté avec un fâcheux incident qui va permettre de tenir tout un album. Murnau retrouve un peu le devant de la scène avec ce nouvel appareil mais c’est encore une surprise qui nous attend. On pensait voir une énieme scène d’action dans les airs, mais c’est finalement sur mer et sur terre que le suspens est présent. Malgré les vaisseaux de plus en plus technologiques et rapides, le récit, lui, avance à une vitesse de tortue. Il faut étirer au maximum la série avec des scènes anodines qui peuvent tenir tout un album. De ce point de vue, Nolane est devenu un as ! Côté dessins, on apprécie cette fois que la série traîne, car cela permet à Milorad Vicanovic-Maza de s’améliorer. Son dessin est toujours plus lisible et efficace, de tome en tome. On attend toujours des réponses à beaucoup de questions soulevées dans cette série.
