L'histoire :
Hitler lui-même se déplace au château de Wewelsburg. Depuis que le Martien a détruit les remparts, le lieu est sinistré. Même Himmler a disparu suite à l’explosion. L’arrivée de Hitler fait sensation, mais on parle beaucoup plus de son bras amputé que de l’arrivée du Führer. Murnau l’accueille et lui raconte ce qu’il s’est passé au sommet de la tour. Hanna a fait le test de l’arme Thor pour voir si le pouvoir pouvait être utilisé par quelqu’un d’autre. Mais la tentative a été un échec complet. Hanna a toutefois eu le temps de prévenir Murnau qu’il fallait fuir. Beaucoup ont réussi à quitter le sommet avant qu’une immense boule de feu ne détruise le château des SS. Seul Himmler n’a pas voulu fuir et, depuis, son corps est introuvable. Les secours s’activent pour déblayer les décombres dans l’espoir de retrouver le second d’Hitler. Ils finissent par trouver un trou assez large pour qu’un corps humain y pénètre. Ils enlèvent les pierres frénétiquement dans l’espoir de retrouver Himmler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wunderwaffen est loin d’avoir tiré sa révérence et ce tome 21 montre bien que Richard D. Nolane n’en a pas fini avec ce qui restera sûrement sa série phare. Le problème, c’est que plus on avance, moins on progresse. Sans faire totalement du surplace, le récit a du mal à décoller à nouveau. Ce tome pourrait se résumer en un seul passage qui prend les trois quart de l’album : une course-poursuite entre le Starjet américain et les Wunderwaffen allemands. On revient donc aux premiers amours de la série, à savoir l’action dans les airs (et on apprécie toujours le trait virevoltant de Maza dans ce genre de dessins)... mais on attend tout de même autre chose, dorénavant. A peine aura-t-on le droit à une petite surprise qui concerne Murnau. Mais pour le reste, c’est plus que mince. Dans ce tome, Himmler déclare : « Vous vouliez du nouveau ? Vous allez être servi… » On attend toujours…
