L'histoire :
Kate et Johann sont appelés par la Russie pour venir enquêter sur des phénomènes paranormaux. A leur arrivée, ils aperçoivent que des personnes se transforment en monstres et que les militaires les détruisent à coup de lance-flammes. Les officiels ne sont pas franchement accueillants non plus et évoquent des sujets difficiles pour le BPRD, comme la disparition de Liz. Alors que la tension ne fait que grandir, le directeur Nichaïko entre dans la pièce. A l'instar de Johann, il vit lui aussi dans une combinaison qui laisse entrevoir un visage particulièrement déformé. Ce dernier exige que ses subordonnés donnent tous les renseignements à Kate pendant qu'il s'entretiendra avec Johann. Auprès de celui-ci, il évoque sa condition, celle d'un mort revenu à la vie plus intelligent qu'il ne l'a jamais été de son vivant. Le directeur conduit également son invité auprès d'un prisonnier qui serait possédé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec un univers en plein tourment suite à la mort d'Hellboy, on aurait pu craindre que Mike Mignola le laisse péricliter. Bien au contraire, puisque l'auteur a lancé en parallèle Hellboy en enfer et B.P.R.D. L'enfer sur Terre. Dans ce dernier cas, on ne change pas une équipe qui fonctionne et Mignola est toujours associé à John Arcudi au scénario. Tous deux envoient leurs agents du B.P.R.D. dans des galères étonnantes. Ce second volet se révèle d'aussi bonne qualité que son prédécesseur. La tonalité fantastique et horrifique du récit est toujours captivante et les créatures aux allures lovecraftiennes font merveille. Cette fois-ci, l'équipe d'intervention s'offre des virées dépaysantes, entre la Russie, le Nouveau Mexique et la Colombie Britannique. Seulement à chaque voyage, des monstres font leur apparition ! Comme d'habitude, les personnages sont bien développés et dans cet opus, l'une des figures marquantes de l'ère passée de la série verra un point final à ses aventures. Au niveau des dessins, Tyler Crook s'en sort plutôt bien. Il faut dire que passer après Guy Davis semblait une véritable épreuve, mais au final, le style est plutôt correct. Le dernier récit bénéficie du travail d'un autre artiste, James Harren, qui, lui aussi, offre un bon résultat. A noter la présence d'un récit de quelques pages mis en images par l'excellent Duncan Fegredo. Une série incontournable.
