L'histoire :
Johann Kraus dirige une équipe du B.P.R.D. dans un coin reculé des Etats-Unis. Ils doivent explorer une ville dévastée et être certain qu'il n'y a pas de traces de malades, avant que l'aviation ne rase une fois pour toute l'endroit. Tous enfilent une combinaison et s'arment lourdement. Pendant ce temps-là, des scientifiques font des expériences sur les mutants, des actes controversés et mal compris par certains. Revenu tout juste d'une mission, le directeur Iosif Nychaiko s'interroge sur la marche à suivre dans ce monde toujours plus aux abois. Kraus, Enios et Howards en ont terminé avec l'exploration de la ville. Ils y reviennent des semaines plus tard. Un monstre causerait de nombreuses victimes. Le froid s'est abattu dans le secteur et la neige recouvre les environs.Le groupe se sépare, certains cherchant un lieu sûr en ville et d'autres explorant le secteur. Très vite, leur cible est visualisée mais pas vraiment comme il l'attendait...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsque l'on pense que le monde a déjà connu le pire, Mike Mignola et John Arcudi nous prouvent le contraire avec le cycle L'enfer sur Terre de leur série B.P.R.D.. Ce sixième volet dépasse les 280 pages et va nous montrer combien la nouvelle espèce de monstres se révèle aussi dangereuse que l'ancienne. Cet album se focalise aussi énormément sur deux personnages. Le premier est Howards, cet agent affronte depuis longtemps les menaces de ce monde et nous en apprendrons plus sur l'origine de ses premiers combats. L'autre protagoniste n'est pas une nouvelle figure puisqu'il s'agit de Johann Kraus. Le médium ectoplasmique a le mal de vivre et se cherche encore un peu dans cet univers devenu horrible. Mignola et Arcudi ne livrent probablement pas un récit aussi saisissant que celui consacré à Roger l'homoncule mais le font avec une mécanique appliquée et redoutable. Plongé dans ce monde aux abois, on se passionne pour les aventures de ces agents et en plus, on en prend plein les mirettes avec l'excellent James Harren, le très très bon Peter Snejbjerg et le moins à son aise que d'habitude Julian Totino Tedesco. Encore un bon album.