L'histoire :
Le petit groupe d’Harold, Fran et Stu parcourt toujours le pays en direction de la maison de mère Abigail. Dernièrement, d’autres personnes les ont rejoints et partagent avec eux leurs récents souvenirs et les malheurs qui leur sont arrivés. Fran remarque que l’une des femmes nouvellement arrivée se plaît au contact de Stu. Cela la gêne, elle qui éprouve depuis quelques temps déjà des sentiments à l’encontre de celui qui fut un cobaye militaire lors des premiers symptômes. La nuit tombée, il vient à la rencontre de Fran. Après quelques mots, il l’embrasse. Après avoir fait l’amour, elle lui avoue être enceinte et n’en avoir averti personne du convoi. Elle s’attend à ce que Stu la rejette... mais elle est heureuse lorsqu’il la serre dans ses bras. Harold est depuis le début fortement attiré par Fran. Il la surveille, l’épie sans arrêt. Notamment, il assiste à cette scène. Quand il se couche, il rêve d’un œil gigantesque, celui de l’homme en noir… Le jour se lève dans le Nebraska et mère Abigail se presse. Aujourd'hui, elle attend de la visite : celle de Nick et de ses amis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au travers de leurs rêves, les survivants au terrible Fléau qui a ravagé le monde doivent faire un choix pour le moins compliqué. La première option est de rejoindre l’homme en noir et ses rangs, qui ne cessent de grandir un peu plus chaque jour. La seconde, de retrouver mère Abigail, une vieille grand-mère très pieuse. Toujours très manichéen, donc, ce 6ème album se focalise autour de deux groupes de personnages. D’un côté celui de Stu et de l’autre celui de Nick. Roberto Aguirre-Sacasa manipule avec aisance le roman-fleuve de Stephen King et rend ces chapitres de transition agréables, ce qui n’était pas forcément gagné de prime abord. Les amateurs de fantastique apprécieront les apparitions spectrales et horrifiques de l’homme en noir. La montée en puissance est progressive et le récit se conclut en donnant clairement envie d’en lire la suite. Mike Perkins fait étalage depuis les premières pages de la série d’un grand talent. Son expérience passée le sert complètement et son trait réaliste fait des merveilles, sur ce volet comme sur les autres. Un nouvel épisode du Fléau efficace.