L'histoire :
Elizabeth, l'inspectrice du FBI, est enfin parvenue à arrêter Conrad Paulson, le plus grand des voleurs connu sous le pseudo de Redmond. Incarcéré dans une des geôles de Rome, il reçoit la visite des hommes de Don Parrino, le parrain à qui il a volé un livre contenant des informations précieuses. Ils n'ont pas le temps de lui soutirer des informations que Sebastian Foxley, l'avocat de Conrad, entre dans la cellule. Son arrivée provoque le départ des mafieux. Le juriste est venu lui dire que le procureur accepte de le libérer. Peu après, Conrad parvient à échapper aux hommes de mains du parrain et à retrouver Celia. Celle-ci lui fait un point sur la situation d'Audrey et d'Augustus, mais également sur le sort réservé par les mafieux à sa maison. Il est temps pour Redmond d'entrer en scène...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La conclusion du troisième tome du Maître voleur nous montrait un héros en périlleuse situation puisqu'il finissait derrière les barreaux. En tant que légende du crime, nous nous doutions bien qu'il allait très vite trouver un moyen de s'en sortir. Et dans ce quatrième tome, le scénariste Andy Diggle ne perd pas de temps à installer les différents enjeux. Très vite libéré, les menaces qui entourent Redmond deviennent nombreuses et les proches de ce dernier sont forcément en danger. Grand stratège, il va devoir faire fort pour sauver son fils et éviter que son ex femme finisse mal. L'histoire est toujours menée tambour battant et même si les effets de surprises fonctionnent moins bien qu'au début de la série, on se laisse convaincre par le récit d'Andy Diggle. Les dessins de Shawn Martinbrough bénéficient comme toujours d'un encrage précis. Le découpage est efficace et permet à l'illustrateur d'intensifier l'aspect cinématographique de l'ensemble. Encore un bon tome !