L'histoire :
Spawn : Al Simmons a réussi à se suprimer, mais la malédiction des Hellspawn s'est abattue sur un autre homme : Jim Downing. C'est à son tour de découvrir le prix de son retour à la vie, après des années de coma… Pas évident, surtout qu'il est pris sous la coupe du Clown/Violator. Mais le pire, c'est que désormais, il existe une nouvelle sorte de Spawn, issu de la mort de Simmons : l'Omega Spawn !
Sam & Twitch, L'écrivain : Les deux flics exemplaires sont sur la piste d'un serial killer qui écrit sur le corps de ses victimes. Le genre de dingue qu'une bonne police se doit de coffrer rapido. Mais voilà, l'enquête patine. D'où l'idée de leur adjoindre un expert en graphologie, qui plus est prof de psychologie criminelle, Charlotte Garland. Le trio va devoir se retrousser les manches…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les habitués remarqueront que Haunt et Image United ne figurent pas à ce numéro, format du #200 de Spawn oblige. Sa pagination (plus de 50 planches) justifie ce choix et la série phare de McFarlane, qui fête en passant 18 ans dans l'industrie du comics, retrouve sa place de choix dans le bimestriel. Un épisode copieux, spectaculaire et instructif. Spectaculaire pour ce qui est des graphismes : le dessin et l'encrage sont répartis entre Todd McFarlane, Robert Kirkman, Szymon Kudranski (qui prend la relève dès le prochain numéro), Danny Miki et Jonathan Glapion ! Cette dream team se déchaîne pour ciseler des scènes de fight plus puissantes et effrayantes les unes que les autres… L'identité du porteur du symbiote a beau changer, celle de la série n'en pâtit pas. Beaucoup de rythme, une mise en page très travaillée et des couleurs bien glauques : les fans ne pourront qu'apprécier. Quant à Sam & Twitch, on les retrouve avec un vrai plaisir. Luca Blengino a parfaitement intégré les codes narratifs de la série. Ce qui surprend un peu plus, c'est le dessin très clair de Luca Erbetta. On est très loin des Medina et Maleev qui ont signé les tous premiers épisodes consacré au tandem de flics, et encore plus de Paul Lee ou Scott Greg (Les enquêtes de Sam and Twitch). Par moment, on pense au style d'Alberto Ponticelli (Sam and Twitch : Sorcellerie). Bref, un bon numéro !