L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spawn #197 (Question de confiance) : Jim Downing commence à comprendre qu'il est devenu une créature hors du commun. Le Clown/Violator accélère ses leçons lorsqu'un Ange, le Rédempteur, vient s'en prendre à eux...
- Image United #1, Chapter 1 (Chapitre 1, deuxième partie) : Forteresse a eu la vision de la fin du monde. Il s'enquiert d'en avertir les plus puissants héros sur cette terre...
- Spawn/WildCATS, Preview : New-York, en 2015. Une ville mise à feu et à sang par une créature nommée Spawn !
- Image United #0 : Les héros d'Image ont pris connaissance de la série leur étant consacrée. Et peu d'entre-eux sont satisfaits du comics en gestation !
- Haunt #5 : Le carnet de notes du Professeur Shillinger n'a pas disparu. Bien au contraire, une mystérieuse voleuse le propose à la vente. L'agence et les frères Kilgore n'ont plus qu'à intercepter la marchandise !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le bimestriel des fans de la Maison Image se décarcasse pour satisfaire le lectorat français, et l'affaire est loin d'être évidente. Il faut dire que Delcourt est confronté à un vrai casse-tête, lié au cafouillage des productions McFarlane. En effet, la parution de Spawn aux USA souffre d'une grande irrégularité. Whilce Portacio semble à bout de souffle, et il revient après un break d'un épisode, pour ce chapitre au goût de sang, qui remet en avant la bande des vampires de Bludd ! On retrouve après cela les héros unifiés d'Image. Là aussi, il y a de quoi rester perplexe. Les délais de production ont pris un retard monstre, et ce qui devait être un all-star accouche d'une petite série plate comme la Belgique (le plat pays !). Et comme Erik Larsen signe encore des planches d'une pauvreté graphique indicible, on se dit qu'il vient jouer le rôle de la verrue sur le visage des autres héros... Ce ne sont pas non plus les 5 premières pages du preview de Spawn/WilCATS qui nous mettront du baume au cœur. Alan Moore a beau être génial, il s'est retrouvé, avec ce travail de commande, dans un carcan de contraintes éditoriales trop importantes pour laisser libre cours à son talent. Ceux qui ont lu l'album savent à quel point il est creux... Pour détendre l'atmosphère, cinq planches signées Chris Giarusso (les Mini Marvel, c'est lui) font office de rafraîchissement. C'est mignon cette histoire de personnages qui regardent la BD qui leur est consacrée, mais ça ne casse pas 3 pattes à un canard. L'auteur maîtrise le style cartoony, mixé avec le manga «super-deformed», mais on ne va pas tomber en pâmoison face à un type qui n'a fait que transposer l'esprit «Lego» au comics. Enfin, et c'est bien heureux, on retrouve Haunt, qui lui, tient toute ses promesses. Un numéro très mitigé : une très bonne moitié, et une autre très faible !