L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
Spawn (chapitre 203 et 204) : Al Simmons s’est donné la mort, mais la malédiction des Hellspawn frappe désormais Jim Downing, sorti d’un long coma. Ce patient semblait surveillé et a le plus grand mal à faire la lumière sur son passé. Il découvre peu à peu l’ampleur de ses pouvoirs, entre guérisons miraculeuses et métamorphoses, en rejeton de l’Enfer. Et ce qui fait désormais choc pour lui, c’est une photo de celle qui pourrait avoir été sa femme…
Sam & Twitch : L’écrivain (chapitre final) : Pour les deux flics incorruptibles, cette affaire vire au cauchemar. Un serial-killer est par définition psychopathe, mais celui qui sévit depuis quelques semaines à N-Y à la particularité d’être fétichiste de l’écriture : le support de sa prose macabre est le corps de ses victimes. Le renfort d’un graphologue ne suffit pas à les rassurer…
Haunt (Chapitre 8) : Daniel Kilgore est un prêtre qui a perdu son frère, agent secret tué en mission. Très peu de temps après son enterrement, l’impensable arrive : l’esprit des deux frères fusionne et le corps de Daniel se transforme à ce moment en une entité douée de pouvoirs fantastiques : Haunt !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Clap final pour le magasine ! Six ans de parution chez Delcourt et voici les fans désormais privés des aventures du rejeton de l’Enfer. Quinze ans après l’arrivée dans les kiosques français du personnage culte de McFarlane, on n’a plus qu’à attendre les parutions en albums cartonnés, à des dates et un prix non précisés. Pour ce qui est du respect du lecteur, on se dit juste que Delcourt a plutôt intérêt à soigner sa communication, car on en connaît plus d’un qui l’ont amère… A quoi bon vous dire que Spawn connaissait un renouveau réel avec la relève prise par Kudranski aux dessins ? N’est-il pas un peu vain de vanter la qualité de ses décors, à la limite du photoréalisme, ses fonds obscurs et effets de lumière si bien adaptés à la série ? Quant à la fin de Sam & Twitch, cet « écrivain », nous semble sans conteste la moins bonne des aventures des deux flics. Difficile de vous conseiller de l’acheter, si elle est publiée en album (contrairement à « Udaku »)… Enfin, et c’est désormais un fait acquis, Haunt est un comics agréable, qui mêle éléments fantastiques et thriller. La seule chose qui nous réjouisse avec ce dernier numéro, c’est que l’affreuse série Images United soit aussi mise au placard. On ne s’explique toujours pas comment elle a pu être autant vantée par l’éditeur, alors que les dessins se sont avérés moches et le scénario inintéressant. De là à croire que c’est elle qui a plombé le bimestriel…