L'histoire :
Reginald Hargreeves est un riche entrepreneur et un grand scientifique, connu du monde entier. Pourtant, ses origines sont mystérieuses et le bonhomme est si taiseux qu’on ne risque pas d’en savoir plus. Le jour où 43 enfants naissent de femmes qui ne sont même pas tombées enceintes, Hargreeves décide d’en adopter plusieurs. Avec l’aide de Grace, une femme androïde qu’il a lui-même créée, Hargreeves recueille donc sept enfants au caractère bien différent. Il leur donne un numéro, peut-être lié à leur pouvoir. Luther est le numéro un, un colosse immense dont la peau est mêlée à celle d’un gorille. Diego, le numéro deux, est d’un caractère ombrageux et rebelle et déteste l’idée qu’il doit suivre les ordres de son frère aîné. Allison, alias Rumeur, peut influencer n’importe qui simplement en répétant une phrase. Klaus, le quatrième, est certainement le plus déjanté de la bande et ne cesse de voir des morts. Numéro cinq peut se téléporter dans le temps et l’espace. Numéro sept ne semble pas avoir de pouvoirs et Ben, le numéro six, est décédé. Klaus le voit souvent et discute avec lui. Toute cette joyeuse bande forme la Umbrella Academy !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
The umbrella Academy a connu énormément de succès lors de sa sortie en 2019 sur Netflix. Cette série aux super-héros très particuliers est adaptée du comics créés par Gérard Way et Gabriel Ba. De ce fait, la publication de ces comics a retrouvé une seconde jeunesse et ils ont un bel avenir devant eux. Comme pour mieux illustrer la « umbrella mania », Delcourt sort un livre making of de la première saison de la série. Ce format à l’italienne regorge de photos, dessins et documents avec souvent quelques croquis ou extraits du travail de Gabriel Ba. On commence en toute logique par redécouvrir les personnages de la série puis pas moins de 90 pages explorent les lieux, pièces et décors... Le projet laisse un peu perplexe tant les textes sont sans intérêt. On aurait aimé une étude comparative avec le comics ou des analyses cinématographiques sur les choix de la série par exemple mais rien de tout cela. Mike Richardson se contente simplement d’expliquer en quelques mots ce que l’on a déjà vu sur Netflix. L’album est visuellement beau c’est certain mais là aussi, les choix iconographiques déçoivent petit à petit. Montrer des micro détails comme les tableaux que regarde Grace ou les posters de la chambre d’Alyson lasse très rapidement. Quelques passages retiendront néanmoins l’attention, notamment les superbes story boards en fin d’album de Nimit Malavia. Pour le reste, on se tournera vers la série ou les comics pour véritablement découvrir cette Academy pas comme les autres.