L'histoire :
Quelque part au milieu de l'Afrique, le professeur Thomsen et le chimiste Strassmann explorent une grotte remplie de cristaux. En parvenant à illuminer l'intérieur grâce à un habile jeu de miroir avec les pierres précieuses, ils activent au fin fond de l'endroit une sorte de porte phosphorescente... Dans les Alpes centrales, en Suisse, Lady Mechanika accompagne pour une partie de chasse un couple de notables. Ces derniers sont là pour obtenir un brin d'excitation mais après avoir tué une sorte de yéti, ils s'apprêtent à tuer ses petits, ce que refuse l'aventurière. De retour chez elle, elle apprend qu'elle a la visite de Winfred, la nièce de Lewis. La petite fille est venue solliciter son amie détective car cela fait un mois qu'elle n'a reçu aucune nouvelle de son grand-père le professeur Thomsen, lui qui lui en envoyait toutes les semaines...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créée par Joe Benitez il y a quelques années, Lady Mechanika est une série qui a très vite trouvée son public aux USA comme en France. Après un premier cycle réparti sur deux albums, la détective se lance dans une nouvelle aventure qui va l'envoyer dans des lieux très différents. Cela donne l'occasion à Joe Benitez et à Martin Montiel de réaliser des planches beaucoup moins lugubres et d'insuffler une atmosphère digne d'Indiana Jones. Le côté steampunk est toujours là, moins présent même si les tenues de l'héroïne fascineront toujours les amoureuses et amoureux du genre. Niveau point négatif, l'encrage manque toujours un peu de finesse et de précision. Côté histoire, le récit reste assez simple mais les rebondissements interviennent au bon moment. Sans être exceptionnelle, la lecture reste agréable. Fortement hypée par ses designs attrayants, Lady Mechanika n'est pas foncièrement la série la plus mémorable publiée au sein de Glénat Comics mais est loin d'être la plus honteuse.