L'histoire :
À Mechanika City, la convention Mechani-Con doit se tenir prochainement dans l'hélio-krak, un moyen de transport volant capable d'accueillir plusieurs milliers d'individus. Cherchant à en apprendre plus sur le mystère entourant la disparition de Seraphina et d'Angelo, Lady Mechanika et Lewis observent l'arrivée des participants en compagnie du docteur Littleton et de sa fille Alexandra. Alors que ces derniers partent plus loin, Gitano s'approche de Lady Mechanika et de son ami. Lui aussi souhaite retrouver les disparus mais se heurte à la volonté de l'aventurière, qui souhaite résoudre l'enquête seule. Pour aller sur l'hélio-krak, il suffit d'avoir une invitation ou bien alors de s'y infiltrer en toute illégalité. C'est la seconde solution que choisit Lady Mechanika...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est durant une convention qu'est venue à l'esprit de Joe Benitez l'idée de s'inspirer du mouvement steampunk pour créer Lady Mechanika. Grand bien lui en a pris puisqu'il s'agit probablement de sa série la plus populaire. Ce second tome présente la suite et fin de la 1ère saga de cette héroïne aux membres mécaniques et aux souvenirs oubliés. Après un 1er ouvrage des plus intéressants, les amateurs du genre attendaient le dénouement de ce récit. Joe Benitez conclut efficacement même si son scénario se révèle assez classique. Moins verbeux et plus fluide, son récit dévoile une bonne maîtrise des codes narratifs avec des rebondissements bien amenés. Bien sûr, c'est plutôt du côté des dessins que toutes les attentions se portent. L'auteur excelle toujours dans le design des différents costumes et autres architectures, même si l'on regrettera l'absence trop régulière de décors. La colorisation de Peter Steigerwald permet en outre de combler ce manque de détails. Lady Mechanika termine bien sa première aventure dans cet ouvrage composé des épisodes 4 et 5 de la série, complétés par plusieurs dizaines de pages de bonus allant des couvertures à une interview. Les fans seront comblés.