L'histoire :
En orbite, des dizaines de monstres E.T. ont pris place et menacent clairement notre planète. Les conseillers du président américain s'affairent car ils veulent établir une communication. Mais c'est peut-être moins grave que ça en a l'air... Hélas, tout le monde déchante à la Maison Blanche quand un immonde alien apparaît sur l'écran géant en face duquel le président n'en mène pas large. La créature difforme énonce alors qu'en accord avec la règlementation fédérale intergalactique, il pose un ultimatum d'un cycle lunaire avant invasion. Le monstre venu d'on ne sait où donne vingt quatre heures aux terriens pour quitter la planète, se suicider ou se préparer à mourir lors de la conquête qu'il va ordonner. Puis il se dit désolé, avant de couper la communication. D'un air grave, le président demande qu'on en appelle à ce scientifique qui avait aidé les autorités à se débarrasser d'une espèce de tête géante, Rick !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce qui est bien avec le comics de Rick &Morty, c'est qu'il est comme la série animée : débile à souhait et c'est rigolo. Idéal pour poser le cerveau et se régaler d'un grand n'importe quoi ! Le truc de l'invasion E.T, c'est un leitmotiv qui est systématiquement tourné en ridicule et Rick Sanchez, le scientifique complètement allumé, y va à nouveau de ses frasques, comme quand il justifie d'avoir planqué un arsenal de fusils d'assaut dans un casier du collège, parce qu'entre deux rots dus à la bière qu'il a ingurgité, il sort la statistique : une embrouille sur trois a lieu en milieu scolaire ! On ne fera pas le tour de ces six nouveaux chapitres, il ne faudrait pas non plus vous gâcher le plaisir mais imaginez un alien à l’effigie de Justin Bibier se transformer en générateur d'araignée quand il entre en rut lors de la fête du lycée et vous aurez déjà une idée du programme. Plus fort encore : une chasse aux Hitler du multivers. Vous en rêviez ? Kyle Starks l'a fait ! Et si jamais le pitch ne vous branche pas non plus, il faut savoir que le bonhomme a tout de même été nominé aux Eisner Awards, bon, pas pour cette série, faut pas pousser non plus, mais ça prouve qu'il sait y faire. Voilà, c'est aberrant, c'est grossier, mais plus c'est gros et plus on se marre ! Côté dessin, on ne vous cachera pas qu'en dehors du chara-design qui réussit à la série, y'a pas de quoi casser une patte à un canard de l'espace mais qu'importe : la vérité de Rick & Morty est ailleurs...