L'histoire :
La dernière aventure spatiale de Morty et Rick a laissé des traces chez ce dernier. En effet, il s’en est sorti de peu suite sa confrontation avec la reine de Knorflack et il n’a besoin que d’une seule chose : pouvoir enfin se détendre un peu. Pour ce faire, Rick décide d’aller recharger ses batteries et il accompagne Morty au Rickworld, un parc fait pour les Rick, peuplé de robots pour créer l’illusion d’un monde et pour satisfaire toutes les pulsions, même les plus inavouables. Très vite, Rick y est à son aise et s’en donne à cœur-joie entre le passage à tabac de robots à l’effigie de son gendre et sa chambre réservée où lui seul sait ce qu’il s’y passe. Morty lui, est envoyé au Morty Land, un parc d’attraction peuplé de robot Morty de toutes sortes : un Morty Hamburger, un Morty quadra, un Morty à trois yeux, un Morty monosourcil etc. Mais très vite, les choses se gâtent : les robots Morty sont de mauvais robots et comptent bien se débarrasser de Rick ! Les Morty décident de passer à l’attaque le soir venu au grand détriment du vrai Morty qui n’arrive pas à les en empêcher. La nuit venue, le gang s’introduit dans la chambre de Rick, mais ce dernier a encore pas mal de ressources et vient à bout des méchants robots au fil d’une bagarre sanglante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Increvables ! Après 9 tomes complètement délirants, voilà que Rick & Morty reviennent au travers d’aventures toutes aussi folles les unes que les autres avec pas mal de références bien senties ici et là. Autant dire tout de suite que ce nouveau tome est dans la droite lignée des 9 autres et même si l’originalité n’est pas de mise et les dessins volontairement peu travaillés, il faut bien avouer qu’on s’en paye une bonne tranche ! Petite cerise sur le gâteau, ce dixième tome de Rick and Morty comprend le 50ème chapitre de la série qui se paie le luxe d’une pagination étendue avec une pléiade d’auteurs et de dessinateurs (Kyle Starcks, Marc Ellerby, Tini Howard, ...) pour l’occasion. Inutile de dire que ce chapitre-là, qui se passe dans la mémoire de Morty sera ô combien déjanté. En fin de comptes, voici un album dans la droite lignée de l’univers de la série : du nonsense à gogo, de l’humour brut de décoffrage et des ambiances totalement décérébrées. En ces temps difficiles, ça fait du bien de pouvoir s’évader un peu dans un monde complètement fou où tout peut arriver... Wubba lubba dub dub !