L'histoire :
Drizzt domine à présent le Cairn de Kelvin. Akar Kessel, l’apprenti le plus âgé du magicien de Morkai le rouge, assassine alors son maître afin d’être lui-même désavoué par ses compagnons. Dans son désarroi, Akar Kessel trouve par hasard une pierre magique Crenshinibon qui lui octroie pouvoirs et soif de conquête. Au fil des mois, l‘ancien élève réunit une véritable armée autour de lui, dont un démon des abysses. Pendant ce temps, Drizzt se rapproche des tribus alentours et se fait quelques précieux amis. Mais alors qu’il prévient le conseil des Dix Cités qu’une horde de barbares arrive, les avis divergent chez les humains. Heureusement, Régis le halfelin siège lui aussi à cette assemblée et réussit à convaincre ses camarades de se fier au drow qu’est Drizzt. Préparant leur défense, les Dix Cités résistent fort bien aux assauts des barbares. Les cadavres jonchent le sol, mais un des envahisseurs, Wulfgar, survit. Devenant l’esclave de Bruenor Marteaudeguerre, celui-ci devient au fur et à mesure un allié de poids pour Drizzt et les hommes. Surtout que la menace des forces d’Akar Kessel se fait de plus en plus présente…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Personnage phare pour les amateurs des Royaumes oubliés, Drizzt Do’Urden a vécu de nombreuses aventures littéraires, quasiment tout le temps sous la plume de R.A. Salvatore. Depuis trois tomes déjà, la gigantesque épopée heroïc-fantasy est adaptée par Andrew Dabb qui fournit un travail remarquable, surtout devant l’ampleur des romans. Toujours à la barre de ce nouveau volet, baptisé L’éclat de cristal, le scénariste réussit à condenser efficacement le roman, malgré des coupes sèches dans le récit initial, qui ne gêneront toutefois pas les lecteurs lambda. Intéressant, ce tome permet d’assister à la formation d’une équipe aussi diversifiée que celle créé par J.R.R Tolkien dans La communauté de l’anneau. Les dessins, jusqu’ici l’œuvre de Tim Seeley, sont à présent réalisés par Val Semeiks, que l’on avait entrevu sur Jonah Hex. Son trait diffère vraiment de son prédécesseur et se révèle moins plaisant. La colorisation toujours assuré par Blond permet cependant de garder une certaine continuité à la série. La légende de Drizzt se poursuit sans trop faiblir et confirme un peu plus la grande classe du personnage de Drizzt.