L'histoire :
A Castelmithral, tout se passe pour le mieux. Drizzt se sent enfin accepté et tout le monde s’affaire au mariage de Wulgar et Catti-Brie. L’elfe noir ne se doute pas un seul instant que dans les profondeurs de Faerûn, dans la cité de Menzoberranzan, son nom est de nouveau cité. Depuis la chute de la maison Do’urdren, la sœur de Drizzt, Vierna, fait tout ce qu’elle peut pour retrouver les faveurs de sa déesse Lolth. Cette dernière lui suggère que pour retrouver son rang et sa légitimité, Drizzt doit mourir. L’elfe noir, depuis son retour de Portcalim, a du mal à reconnaître certains de ses compagnons. Régis passe ses journées à ne rien faire et à manger. Wulfgar, quant à lui, ne cesse de lui chercher des noises, pour d'obscures raisons. Le mariage approche à grand pas. Bruenor apprend alors que le tunnel sous la porte scellée est envahi par des gobelins. Sans attendre, ils s'y rendent, mais d’autres ennemis les y attendent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les derniers événements de La légende de Drizzt ont mis à mal le célèbre elfe noir. Avec L’héritage, il est confronté à des ennemis issus de son passé et qui ne sont autre que sa propre famille. Cette adaptation du 7e roman de RA Salvatore est toujours chapeautée par Andrew Dabb. Depuis le début de cette saga, le scénariste réussit parfaitement la transposition de l’œuvre littéraire au 9e art. Plus affûtée qu’auparavant, la narration est agréable et ne surcharge pas le lecteur de textes inutiles, chose habituelle dans de similaires adaptations. Ce nouvel opus est agréable et satisfera pleinement les amateurs des romans. Le titre fourmille de fausses pistes et les rebondissements, bien que la plupart du temps prévisibles, sont nombreux. Le dessinateur Tim Seeley répond lui aussi toujours présent, mais il est cette fois secondé par Rob Atkins. Le résultat est correct, quoiqu'un tantinet irrégulier. Avec ce nouveau tome, la version comics de La légende de Drizzt confirme sa bonne tenue et ravira les fans de RA Salvatore.