L'histoire :
Fuyant la société corrompue de Menzoberranzan, Drizzt se retrouve à errer dans les couloirs de l’outre terre, avec pour objectif d’oublier les siens, les drows, et sa nature de chasseur. Or, rien ne semble indiquer que sa mère accepte cela et son clan décide d’invoquer Lolth, afin de ressusciter Zaknafein et d’en faire un esprit fantôme capable de poursuivre inlassablement son fils Drizzt et de le tuer de sang froid. Le fils de la maison Do’Urden erre et alors que Dinin et Sinaf le retrouvent, il leur montre sa puissance et les laisse s’échapper. Ne sachant plus où se rendre, Drizzt s’approche de la cité des svirfnebelins, des gnomes travaillant la pierre. Il se met à leur disposition, ceux-ci croyant que les drows leur envoie un espion ou – pire – une déclaration de guerre. L’elfe noir leur dit avoir déjà croisé la route de l’un d’entre eux, Belwar… Ce dernier a vu ses compagnons tués par Drizzt et les siens, mais grâce à l’intervention du drow, il a pu s’en sortir vivant… mais dépourvu de ses mains. Pendant ce temps, Zaknafein se rapproche inexorablement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La saga de R.A. Salvatore se poursuit en comics avec l’arrivée, moins d’un trimestre après le premier tome, de la suite, Terre d’exil. On retrouve donc l’elfe noir le plus célèbre de l’univers de Donjons et Dragons et des Royaumes Oubliés dans la situation dans laquelle on l’avait laissé. Quittant la ville souterraine de Menzoberranzan, il cherche à dénicher un endroit paisible où il oublierait sa condition de drow et son insatiable soif de meurtre. Reprenant l’intégralité du contenu du roman, Andrew Dabb nous propose un scénario très condensé. Aucun temps mort n’est à déplorer et la lecture ne souffre pas d’ellipse incompréhensible. La faune peuplant l’outreterre risque de surprendre plus d’un lecteur non initié aux romans, avec notamment les Illithids et les portes-crocs. Tim Seeley soigne toujours autant son ouvrage et nous offre des planches sobres mais très efficaces. On notera pour le dessinateur une plus grande constance que sur le tome précédent. La colorisation continue dans la droite lignée du précédent, avec ses nombreuses teintes pastelles. Une transposition comics réussie des ouvrages de R.A. Salvatore, qui ravira les fans…