L'histoire :
Cette nuit, la pluie tombe fort du côté de l'école Jean Grey. Le tonnerre illumine de temps à autre le ciel. Couché mais ne trouvant pas le sommeil, Hank McCoy reçoit la visite d'un invité pour le moins particulier. Celui-ci l'interroge sur la présence des X-Men venus du passé et sur les regrets du Fauve quant à cette décision. Hank ne regrette pas car d'une certaine manière, il a évité que Scott Summers n'élimine définitivement les mutants par des décisions inopportunes. L'intrus lui rétorque alors qu'il n'a aucune idée de ce qu'il a déclenché. Jean Grey n'a plus Charles Xavier pour l'éduquer et pourrait très bien causée la perte du monde. Iceberg va t-il se contrôler de la même façon ? Les X-Men combattront-ils pour les bonnes raisons ? Le futur est désormais bien plus incertain qu'il ne l'était...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les débuts dynamiques et irrésistibles d'All-New X-Men sont bien loin. Le scénariste Brian Michael Bendis n'est pas parvenu à conserver cet état de grâce du départ et depuis son premier event, La bataille de l'atome, n'arrive plus à trouver suffisamment de choses intéressantes à raconter. C'est dommage car de temps à autres, Bendis réussit son coup. C'est le cas dans ce sixième tome avec l'épisode introductif confrontant le Fauve à un mystérieux individu qui essaie de lui signifier le mal qu'il a fait en ramenant à notre époque les jeunes X-Men. Les dialogues sont bons, les artistes invités sont très bons. Bref, nous avons là un bon épisode. La suite va de nouveau faire revenir des personnages venant d'un autre espace-temps, le futur cette fois-ci, pour se battre contre les X-Men. Prévisible et pas forcément très passionnant, ce récit se contente d'enchaîner les scènes d'action sans fournir de moments cultes ou captivants. Il y a certes de l'humour présent par petites touches, mais guère de choses notables. Stuart Immonen se bat comme un beau diable pour tenter de nous combler mais les choix de colorisation assez sombre gâchent un peu la fête. Avec un intérêt se disséminant à chaque album, on se demande bien comment va faire Brian Michael Bendis pour nous donner envie de poursuivre longtemps la lecture...
