L'histoire :
Dark Reign marque l’avènement de l’ex-Bouffon Vert aux commandes de la sécurité, après qu’il ait contribué à l’échec de l’invasion de la Terre par des aliens (voir Secret Invasion). Avant d’attaquer Asgard, Norman a eu forte affaire avec quelques-uns de ses Vengeurs Noirs, qui on substitué l’identité des vrais protecteurs de la population US. Noh-Varr, le jeune Kree surnommé Marvel Boy, a quitté le groupe après s’être aperçu de la face cachée d’Osborn. Quant à Sentry, dont la schizophrénie le partage entre le bon Bob Reynolds et le destructeur Voïd, il semble désormais échapper à tout contrôle. Fury, dont le SHIELD a été dissout, s’attaque de front à ceux qui ont pactisé avec Osborn. L’Hydra et le Baron Srtucker sont dans sa ligne de mire. Les Howling Commandos et les Secret Warriors, au service du borgne revanchard, comptent bien profiter du fait qu’une mystérieuse organisation, le Levianthan, a aussi lancé une violente offensive contre l’Hydra…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici qu’on nous annonce la fin du mag’, dans deux mois ! Mais son « remplaçant », Marvel Stars, reprendra la suite de deux séries (Thunderbolts et Secret Warriors) ! Une fois de plus, le lecteur est baladé ! Passé ce coup de sang légitime, on doit reconnaître qu’on passe tout de même de bons moments de lecture, pour pas cher. Côté scénario, on est dans la tradition Marvel : à gauche, les gentils ; à droite, les très très méchants. A mon top, action/affrontement ! En revanche, pour le dessin, on dispose d’auteurs de qualité. Chris Bachalo (Sandman, Death, Spider-Man, X-Men, Captain America) signe les 31 premières planches, dans un style calqué sur celui de John Romita Jr, à tel point qu’il ne peut s’agir que d’une consigne de la rédaction USA. Les 22 suivantes sont au crédit de Mike Deodato (Punisher : Journal de Guerre, Hulk, Batman), un brésilien parmi les talents montants de Marvel : cadrages grands angles, pleines et doubles pages, art du contraste ombres/lumière, précision constante de ses portraits : on en prend plein les yeux. Enfin, les 44 pages signées Stefano Capeli se démarquent en empruntant à une mise en page assez « manga », ce qui leur confèrent un aspect très théâtral. A vos kiosques !