L'histoire :
Vengeurs Noirs : Rien ne va plus au sein de la garde rapprochée de Norman Osborn. Ses Dark Avengers menacent d’échapper à son contrôle, en particulier Sentry, dont la personnalité schizophrénique oscille entre le « gentil » Rober et le « méchant » Voïd. La clé de voute de son équilibre se situe sûrement en sa femme, Lindy. L’ancien Bouffon Vert décide de la faire assassiner et confie cette funeste mission à Bullseye. Cela pourrait bien s’avérer une erreur fatale…
Thunderbolts : L’autre équipe d’Osborn/Iron Patriot prépare la guerre contre les dieux d’Asgard, ce qui ne les empêche pas de comploter contre leur infâme boss en essayant de tirer des bénéfices qui lui échapperont. Leur nouvelle mission : dérober la lance d’Odin !
Secret Warriors : Nick Fury n’a jamais digéré d’être évincé de la sécurité nationale et de voir son SHIELD dissout. Ses commandos s’apprêtent à frapper un grand coup contre l’Hydra, que le Leviathan menace également.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout paraît clair, maintenant qu’on arrive au terme de ce magazine : sa raison d’être était tout simplement la publication des 16 chapitres des Vengeurs Noirs. La série écrite par Brian Bendis, l’homme qui « tient » la Maison des Idées depuis quelques temps et brillamment illustrée par Deodato (Batman, Punisher, Spiderman, WildCATS, X-Men, Wolverine) s’est en effet toujours avérée un ton au dessus des autres. Plus nerveuse, plus spectaculaire, plus esthétique, grâce au travail de Beredo, qui amène des couleurs éclatantes soulignant les ombres de l’encrage. Plus claire dans sa narration, car elle s’appuie sur une trame simple mais parfaitement exploitée, et qu’elle bénéficie de l’apport du personnage revival de Sentry. Même si les autres séries sont, à nos yeux, moins palpitantes, elles se lisent sans déplaisir. Si on devait continuer à hiérarchiser ce qu’on a préféré, la seconde place irait au Secret Warriors. Hickman brosse un portrait de Nick Fury parfaitement fidèle au personnage : rusé, stratège en chef, jouant d’un aspect froid et autoritaire, alors qu’en réalité il incarne symboliquement une position de père qui chapeaute une équipe de jeunes, et pour cause : il a déjà travaillé sur la série US Shield ! Là aussi, la mise en scène de la relation intime qu’il entretient avec la belle Mme De Fontaine est un plus indéniable. Pour ce qui est du visuel, le graphisme précis et réaliste de Caselli (Civil War) est une bonne surprise. Pour conclure, rien de révolutionnaire, mais une lecture appréciable.