L'histoire :
Le docteur Bruce Banner a été irradié par des rayons gamma. Désormais, à chaque fois qu’il n’énerve, il se transforme en un colosse à la peau verte et qui dit s’appeler Hulk. Fort de cette malencontreuse découverte, l’armée essaie de faire des tests sur le scientifique qui, dès lors, s’enfuit. Trouvant refuge dans un foyer de sans abris, Bruce pense avoir trouvé le premier endroit où il peut enfin se reposer. Pris à parti par plusieurs SDF souhaitant s’emparer du peu de fortune que Banner a pu emporter avec lui, il s’énerve et laisse Hulk ravager le foyer mais aussi les bâtiments à côté. Dès l’instant où le colosse est là, Bruce n’a aucun souvenir de ce qui a pu se passer. Et là encore, à son réveil, il est totalement nu et emmené dans tentes de premiers soins qui viennent de se monter. Leonard Samson, un psychiatre irradié lui aussi par les mêmes rayons gamma, mais en moins grande quantité, s’est associé avec le SHIELD pour retrouver Hulk. Cela est assez simple, il suffit de suivre les gravats…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi la pléiade de super héros créés pour le compte des éditions Marvel, Hulk est l’un de ceux dont on se rappelle facilement. Il faut dire que lorsque le docteur Bruce Banner s’énerve, ça se remarque puisqu’il se transforme en un géant à la peau verte et à la force gigantesque. Traqué par les différentes forces armées des USA, il doit sans cesse fuir. Cet album comprend la mini-série de quatre épisodes publiées entre septembre et décembre 2001 aux USA. L’histoire est l’œuvre de Brian Azzarello, un scénariste assez brillant que l’on a pu découvrir sur le polar Jonny Double. L’auteur choisit avec Hulk l'angle de l'action, ce qui est assez propice se prête bien Colosse de Jade. On le découvre ainsi dans ses œuvres avec des destructions d’immeubles, des hélicoptères qui explosent, etc... Loin de ne proposer qu’une copie des plus basiques, Azzarello s’intéresse aussi à la personnalité propre de Banner et montre que le pauvre scientifique préférerait mourir plutôt que de provoquer de tels désagréments. Cet aspect psychologique, pas forcément traité en temps normal, est intéressant. Cet album tapera aussi dans l’œil des fans de Richard Corben puisqu’ils pourront voir le maître des ambiances sombres et horrifiques illustrer un Hulk assez dynamique. Le tandem Azzarello – Corben offre au final un bon moment de distraction, un équilibre parfait entre défouloir pur et action réfléchie. Pas mal du tout.!