L'histoire :
Grâce à une carte obtenue par une connaissance, Logan, Cyclope et Tommy essaient de mettre la main sur la pierre écarlate de Cyttorak, dans la forêt de Madripoor. Eliminant les adversaires locaux, ils finissent par la dénicher au fin fond d'un temple. Ils reviennent à Kunlun et patientent tranquillement, jusqu'à l'arrivée d'un homme, celui qui leur a confié la carte, un dénommé Caïn Marko. Logan et ses amis échangent la pierre contre un sac sensé contenir de l'argent... Mais ils ont à peine le temps de se réjouir, que la police fait irruption. Tommy, surnommé également l'Ange, leur montre ses talents : il fait diversion pendant que les autres s'enfuient. Ils se retrouvent plus tard dans une de leurs cachettes. Tous sont décidés à retrouver Caïn, mais cela ne sert plus à rien : le journal du matin indique qu'il a été retrouvé mort à Génosha Bay, une prison de haute sécurité. Avant de fuir, Caïn avait demandé à Tommy de lui faire confiance, quoi qu'il arrive. Afin de respecter sa demande, Tommy choisit de se faire emprisonner pour découvrir qui a assassiné son ami...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Marvel Noir est loin de faire l'unanimité. Le concept est certes intéressant, bien qu'il recycle d'autres projets de la maison aux idées. Pour rappel, il transpose les super héros de Marvel dans les années 30. Les titres réussis dans le registre sont donc rares. Seul DareDevil Noir se hisse dans le haut du panier et semble être parfaitement à sa place. Le premier album d'X-Men Noir était assez mauvais : des dessins manquant de lisibilité et un scénario soporifique... Logique, donc, que sa suite n'enthousiasme pas les foules, a priori. Pourtant, de continuité entre les deux X-Men Noir, il n'y en a pas vraiment, hormis la présence de certains personnages dans les deux tomes. Le scénario développé par Fred Van Lente envoie cette fois-ci Wolverine, Cyclope et l'ange (un héros millésime !) dans la forêt de Madripoor, un lieu imaginaire censé se situer en Asie du sud est. Les rebondissements s'enchainent sans être passionnants une fois encore. Au final, la marque de Caïn dispose des mêmes défauts que son prédécesseur. Pénible et peu convaincant, le récit handicape sérieusement la prestation pourtant honnête de Dennis Calero qui fournit de belles choses, sur certaines cases. Ajoutons, pour finir, que cet album contient le one-shotWeapon X, scénarisé et illustré par Callero, mais celui-ci se révèle bien anecdotique. Dommage que cette série se complaise à ce bas niveau, car d'autres auteurs s'en sortent plutôt pas mal avec ce concept. Espérons que les Luke Cage Noir et Iron Man Noir soient d'un meilleur acabit...