L'histoire :
Depuis que Peter Parker a choisi de revêtir son costume d'homme araignée, les rues de New York sont plus sûres. Elles sont, en tous cas, débarrassées du Bouffon. Cependant, ce dernier a vu sa place reprise par un nouvel ennemi : le mystérieux Maître du Crime. Essayant de découvrir qui se cache sous le masque de ce nouveau caïd, Peter obtient divers indices l’amenant jusqu’à un théâtre désaffecté. Il y découvre de nombreux cadavres. Avant de retourner chez sa tante May, Peter fait un détour par le Black Cat, une maison de joie, et passe un peu d’intimité avec Felicia Hardy, propriétaire des lieux. Se réveillant au petit matin, Peter se presse de rentrer chez lui et trouve Robbie, un ami de couleur qu'il apprécie fortement. Celui-ci lui apprend qu'il travaille pour une revue locale, le Negro world. Désespèrant de pouvoir interviewer le professeur Otto Octavius et souhaitant profiter des appuis de Peter dans le Daily Buggle, les deux amis réussissent à avoir une entrevue. Ils assistent à leur arrivée à une expérience peu ragoutante : Octavius disséquant le cerveau d’un singe afin de le rendre servile…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Inauguré avec le premier album de Spider-man Noir, le dernier concept lancé par Marvel présentait une idée simple et déjà rôdé, à savoir l'envoi de personnages connus dans des époques et des contextes différents. Si le succès de 1602 n’est pas étranger à la volonté de proposer une nouvelle aventure temporelle, la qualité de la collection Noir restait encore à être démontrée. Car hormis l’excellent DareDevil Noir, les autres étaient soit très moyens, soit mauvais. En guise de suite d'une histoire bien mal débutée, ce second volet de Spider-man Noir réussit à relever un peu le niveau qualitatif. Avec toujours, au scénario, David Hine et Fabrice Sapolsky, le récit prend plus d’assurance. Même si on n’échappe pas aux clichés de cette époque (le racisme ambiant, les nazis...), les deux auteurs arrivent à tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout. S’il avait découvert ses pouvoirs dans le précédent opus, Peter engage cette fois-ci la lutte contre le crime et notamment le nouveau baron qui a pris la place du Bouffon. Illustrant toujours l’ensemble avec réussite, Carmine Di Giandomenico fournit une prestation dans la droite lignée de ses précédentes productions. Son trait agréable fonctionne parfaitement avec l’ambiance rétro de cette série Noir. Le premier Spider-man faisait l’effet d’un pétard mouillé... contre toute attente, le second réussit à inverser doucement la tendance. De bon augure pour la suite ?
