L'histoire :
La grande dépression de 1929 fait rage aux Etats-Unis, mettant les gens à la rue. May Parker, une vieille femme, s'active pour essayer d'unir les travailleurs contre l'injustice régnant, notamment celle des hommes de mains de Norman Osborn, connu sous le surnom du Bouffon. Alors qu'elle tient un discours, ceux-ci essaient de l'empêcher, malgré la présence de Peter Parker, son neveu et désormais sa seule famille, depuis la mort de son mari. Seule l'intervention de Ben Urich, un photographe renommé, les met en fuite. Pour aider Peter à gagner un peu d'argent, il l’engage à la rédaction de son journal, le Daily Buggle. Cependant, celui qui a la parfaite allure d’un bon samaritain cache bien son jeu : il fréquente les malfrats et il a même assisté à la mort de l'oncle de Peter. Un soir, alors que le jeune homme se rend chez le journaliste, il le retrouve dans un état déplorable en raison d’une trop forte consommation de drogue. Brusquement le téléphone sonne et un informateur annonce un gros coup…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce titre, l'éditeur Marvel lance une nouvelle collection Marvel Noir dont le concept est à la fois simple et très prometteur. Après avoir envoyé ses super héros en 1602, cette fois-ci, il leur fait découvrir les années 30. Le premier à se lancer dans le bain n'est autre que Peter Parker, alias Spider-Man. Dans un récit coécrit par David Hine et David Sapolsky (un des rédacteurs du magazine Comic Box), il se retrouve confronté à un Norman Osborn jouant les parrains. Or, malgré une bonne idée de départ, il ne se passe pas grand chose dans ce récit qui se contente de transposer sans grande originalité les fondamentaux de Spider-Man dans le décorum de l’époque. Cela est d'autant plus dommage qu’on retrouve au dessin le dessinateur transalpin Carmine Di Giandomenico, déjà entrevu sur La lande des aviateurs (le tome 1 abandonné). Son style est toujours aussi particulier, mais reste agréable. Les prochains super héros passant à la moulinette du Marvel Noir seront les X-men, Wolverine et DareDevil. Peut-être ceux-ci seront-ils mieux gâtés qu'avec ce récit bien fade.