L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spectacular Spider-Man (vol1) #146 à 148 et Web of Spider-Man #47 et 48 (NB : ces épisodes se situent durant la saga Inferno) Aller de toit en toit est le quotidien de Spider-Man, mais il ne comprend pas vraiment ce qui se passe quand il est attaqué par un conduit d'évacuation ! Bien sûr, New-York est la plus étrange des villes, où la pizza peut être une arme mortelle, mais tout de même, il y règne une atmosphère bizarre. Voire même surnaturelle...
- Amazing Spider-Man (vol1) #365 : I remember Gwen : Gwen Stacy sera toujours dans le cœur et les pensées de Peter Parker...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Plus de 25 ans après leur parution, il reste encore des épisodes qui n'ont jamais été publiés en France, et ce, pour d'obscures raisons. Le trimestriel Spider-Man Classic tire ses lettres de noblesse des chapitres qu'il rassemble, et c'est tout à l'honneur de l'éditeur transalpin d'avoir compilé ceux-ci, qui se distinguent par leur côté fantastique. On est en 1989 et Marvel a placé sous univers sous le joug de deux démons, S'ym et N'astirh, qui luttent pour posséder une partie de l'univers dans laquelle se situe la Terre. L’événement impacte en premier lieu des X-Men au sommet de leur gloire mais aussi toutes les grosses écuries de la Maison aux Idées : Avengers, Fantastic Four, Daredevil et les séries du Tisseur. C'est Gerry Conway qui enfile les épisodes comme les perles. Il va bénéficier des talents de Sal Buscema et d'Alex Saviuk, qui ont un véritable don pour dessiner un personnage plus que jamais expressif sous son masque. Le scénariste, quant à lui, se plait à proposer une ambiance qui fait souvent penser aux sympathiques Ghostbusters. Des éléments du mobiliers urbains s'animent, des démons aux allures d’ectoplasmes se multiplient à Manhattan, bref, la grosse pomme devient la ville la plus strange du monde. Cet histoire infernale va aussi marquer un tournant pour le Super-Bouffon, dont les pouvoirs seront ainsi renouvelés à la source du Diable ! Avec cette ambiance lugubre qui plonge la série à la limite du thriller d'épouvante, on se paye une belle tranche rétro de Spidey, le summum étant le chapitre qui donne lieu à la couverture du numéro. Bref, on n'est pas passé loin de Spider-Man chez les Zombies !