L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Amazing Spider-Man (vol1) #88 à #93 : Le musée d'histoire naturelle de New-York inaugure une exposition très exceptionnelle. En effet, le harnais et les tentacules de Doc'Oc y sont exposés. Le criminel, quant à lui, est détenu dans une prison du Midwest. L'énorme distance qui le sépare de son appareillage est la garantie qu'il n'en reprenne pas le contrôle par la pensée. Hélas, sous-estimer sa puissance mentale est une erreur monumentale et ce qui n'aurait pas du arriver arriva ! Voici les tentacules s'agiter furieusement et tout rompre pour rejoindre leur maître. Spider-Man ne va pas avoir d'autre possibilité que de sauver la population sur place et devoir laisser les tentacules parcourir à toute vitesse la distance qui les sépare d'un Doc' avide de revanche...
- Amazing Spider-Man Annual 5 - 1968 : Avec ses pouvoirs, Peter Parker aurait pu accomplir une carrière exceptionnelle de sportif pro !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le magasine qui a pour vocation de ressortir des salles d'archives les épisodes d'anthologie du Tisseur, présente cette fois-ci un arc entier, qui s'étale de septembre 1970 à janvier 1971. Pour le casting d'auteurs, rien de mieux que Stan «The Man» Lee aux commandes du récit et des dialogues, accompagné aux dessins par le mythique Gil Kane, lui même encré par un petit jeune qui deviendra également légendaire, puisqu'il s'agit de John Romita Sr ! Et un constat s'impose d'entrée : plus de 40 ans nous séparent de ces aventures, mais quelle élégance dans le trait, quelle classe dans les portraits et quelle modernité dans les cadrages ! Cela en est d'ailleurs surprenant. Tout y est : les fameuses poses de combattant, les figures de voltige, les plongées et contre plongées vertigineuses lorsque Spidey colle aux parois etc... Bref, c'est un récital, un livre d'or graphique qui sera repris jusque dans les années 80, avant que quelques dessinateurs (comme Romita Jr ou encore Todd Mc Farlane, pour ne citer qu'eux) ne réinventent la charte graphique du Monte-en-l'Air... Vous l'avez compris, c'est un régal pour les yeux pour quiconque prétend aimer l'Homme-Araignée. Quant aux histoires, vous vous doutez bien que la rivalité avec le Doc y tient une place d'importance, mais signalons aussi les apparitions d'Iceberg et du Rôdeur, alias Hobie, un camarade de campus de Peter ! Mais le pic mélodramatique de ces épisodes, c'est bien sûr la mort du Cap' Stacy, le père de la jolie blonde Gwen... En un mot comme en cent, voici un numéro qui mérite bien son titre de classieux «classic» !