L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
Amazing Spider-Man (vol.1) #330 - 333; #338 ; Annual #26 : Comme souvent, la nuit va être chargée pour Frank Castle. Pas que la nuit, puisqu'il pointe un lance grenade sur une ambulance qui roule à tombeau ouvert, toutes sirènes hurlantes, sur une route déserte et enneigée du New Jersey. Les deux chauffeurs ont repéré la présence de l'ex-commando. Il faut dire que sa silhouette se distingue nettement, car il est debout en plein milieu de la route. Les deux hommes sortent leur flingue et tirent n'importe comment, pris de panique. Le Punisher, quant à lui, ne rate pas sa cible. L'ambulance n'est plus qu'un tas de ferraille fumant et éventré. Sa cargaison n'a rien de médical et le tuyau reniflé par le Punisher était bon : il intercepte une énorme quantité de coke...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
David Michelinie a été un des scénaristes phare de Spider-Man au tout début des années 90. Qaunt à Venom, tout le monde le sait, c'est une créature effrayante qui provient de l'espace. Le Tisseur et d'autres héros avaient du se rendre dans l'espace pour sauver la terre d'une menace supérieure et à son retour, Peter constata que son costume avait viré au noir et possédait de très étranges capacités. Celles-ci provenaient d'une sorte de parasite, un symbiote, menaçant de prendre le contrôle sur la personnalité de notre Monte-en-l'Air préféré. Heureusement, Reed Richards parvient à les séparer, mais la créature maléfique jura vengeance et trouva un nouvel hôte en la personne d'Eddie Broke. Ce dernier avait bidonné un reportage et sa carrière fut brisée parce que Peter Parker révéla le subterfuge. Voilà pour le background et il va sans dire que ces quelques épisodes délivrent leur lot de castagne et de coups fourrés sans réelle originalité. Ils sont aussi l'occasion de retrouver le dessin si spécial d'Erik Larsen. Son style ne plaira pas à tous mais les connaisseurs savent qu'il n' a jamais fait l'unanimité. Voici donc un 11ième numéro qui ne nous a pas fait vibrer, ni par ses récits, ni par ses graphismes. Question de goût !
