L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque)
- Amazing Spider-Man (vol 1) #112 à #115 , #119 et #120 : L'Araignée vient de déposer le Gibbon à l’hôpital. Il a du assommer la créature simiesque pour sauver sa peau. Cet homme-singe, Martin Blank, a su s'attirer la compassion d'un Tisseur pourtant bien perturbé par la mystérieuse disparition de Tante May. La vieille dame a laissé un mot énigmatique à son Peter chéri lui disant qu'il valait mieux qu'elle parte pour lui laisser vivre sa vie. Le jeune homme est tellement préoccupé qu'il se désintéresse des larcins qu'il a l'habitude de mettre en échec. Très vite dans le milieu, la rumeur s'étend. Spider-Man se dégonfle !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ces 5 épisodes du début des années 70, le trimestriel des aventures old school du Monte-en-l'Air nous replonge aux temps où Gerry Conway drivait la série. Le scénariste tisse une toile aux proportions parfaites. Du soap, de l'action et de l'humour, c'est la recette qu'on aime chez ce bon vieux Spidey. On retrouve ainsi notre héros en triste état. Totalement angoissé par la mystérieuse disparition de sa Tante, il devra lutter contre un ulcère à l'estomac, Doc' Ock (et pour cause !) mais aussi Hammerhead ! Ces deux têtes de lard se livrent une guerre sans merci pour le contrôle de la criminalité à N-Y, essayant de profiter de l'arrestation du Caïd à Las Vegas (mais ça, c'est encore une autre histoire ! ). Et c'est aussi l'époque où Doc Ock' veut se faire passer auprès de Tante May pour un mari potentiel et idéal... Bref, un beau sac d'embrouilles et un nombre incalculable de castagnes ponctuent ces épisodes. Puis on fait un léger bond dans le temps, pour assister à une confrontation spectaculaire entre Hulk et Spider-Man. Gil Kane y va de son dessin magique, John Romita Jr ne déméritant pas, loin de là. En résumé, du vieux matos, mais du bon matos !