L'histoire :
Au Nrosvekistan, en Europe de l'est, la population est victime d'une terrible guerre civile qui ravage des villes entières. Profitant du barnum qui s'y déroule, Jack O'Lantern tire sur des innocents et s'octroie même le plaisir d'abattre des soldats envoyés par l'ONU. La mission du vilain est simple puisqu'il doit mettre la main sur Ferid Ekmecic, un scientifique qui a développé du vibranium antarctique pouvant créer des armes redoutables. Le gouvernement américain ne peut laisser la situation telle qu'elle et envoie donc un de ses agents secrets. Sautant d'un hélicoptère en plein vol, Flash Thompson est vêtu du costume symbiotique qu'est Venom et utilise les capacités spéciales de la créature pour éliminer quelques hommes armés. Protégeant au passage des innocents, il court à toutes jambes dans les ruelles. Son objectif est simple, il doit lui aussi retrouver le professeur Ekmecic et si possible, le ramener en vie. Le souci est que Jack O'Lantern a déjà repéré Flash et qu'il ne va pas lui faire de cadeaux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Spider-Man Universe est une nouvelle revue consacrée aux personnages gravitant dans l'entourage du Tisseur et qui vient en remplacement de Spider-Man Hors série. Pour le premier numéro, Panini a choisi la nouvelle série consacrée à Venom, l'un des méchants les plus charismatiques et dangereux que Peter Parker ait pu affronter. Si à l'origine, la créature symbiotique a trouvé en Eddie Brock le porteur idéal, celle-ci recouvre désormais Flash Thompson. Le jeune homme handicapé de ses deux jambes remarche à nouveau lorsqu'il revêt Venom pour le compte de l'armée. La condition est qu'il ne doit pas laisser le symbiote prendre possession de lui. Rick Remender n'en est plus à son coup d'essai chez Marvel puisqu'il a rendu indispensable ses cycles sur le Punisher ou même sur Uncanny X-Force. La recette est assez similaire puisqu'il y a beaucoup d'action avec des séquences très spectaculaires, souvent hommages au cinéma de genre, une violence plus adulte qu'habituellement dans les séries de super héros et des personnages intéressants. Tony Moore illustre avec sa précision habituelle 4 des 5 épisodes et il est remplacé par son fidèle padawan Tom Fowler sur l'autre. Les deux dessinateurs réussissent à nous montrer les deux penchants de Venom, d'un côté celui tempéré et de l'autre celui plus énervé à la langue bien pendue. Et puis l'hommage à Todd McFarlane est bien vu... Le début de ce Venom sauce Black Ops fonctionne très bien et l'on a hâte de lire la suite de la série dans le numéro 3 de la revue. Un peu de patience sera donc nécessaire, bien que le prochain opus consacré à Norman Osborn fasse déjà envie...