L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Venom (vol.2) (épisodes 20 à 25) : Flash Thompson, l'ami de Peter Parker a récolté des médailles militaires, mais aussi un handicap lourd lié à la perte de ses jambes. Son intégrité lui a valu d'être recruté par Captain America, qui a cautionné un programme militaire maîtrisant le symbiote Venom. Flash et Venom forment un tandem redoutable pour accomplir des misions délicates. Mais le soldat très spécial traverse une mauvaise passe, car son père est mort et qu'il a cédé au chantage du Maître du Crime...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec ce numéro 6 de la revue que s'achève le long run de Rick Remender. Une vingtaine d'épisodes qui ont remis Venom sur le devant de la scène de la Maison aux idées. Violence et psychodrame en sont les caractéristiques principales, articulées autour d'un dessin qui se veut spectaculaire. Cet arc qui voit le gentil Flash Thompson composer avec le monstrueux symbiote compte des temps forts, mais il a tendance à traîner en longueur. Cette histoire de chantage, avec la belle Betty Brant au milieu, manque aussi cruellement d'originalité. Selon qu'on soit bon public ou exigeant, on retiendra donc la bouteille moitié pleine, ou moitié vide ! En revanche, l'épisode de transition que signe Cullen Bunn avant d'attaquer sa mini-série est le temps fort du magasine. Ce court récit focalise sur la relation difficile entre Flash et son ivrogne de père. La suite s'avère cependant bien moins dense, car la lutte qui oppose Venom à des démons dirigés par Hellstrom est tout sauf passionnante. Pour contrebalancer ce scénario très moyen, le staff de graphistes a le mérite de faire du bon boulot. Sans être époustouflant, le résultat visuel sauve aussi la baraque. Bref, un numéro honnête, dont on attendait un peu mieux...