L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Minimum Carnage (épisodes 1 à6) : La prison de Haute Sécurité située sur le Mont Thunderbolt, Colorado est en alerte maximale. Un détenu s'est évadé, et ce n'est autre que Cletus Kassady, le porteur du symbiote de Carnage. Face à l'importance du danger qu'il symbolise, Flash Thompson, alias Venom, désormais agent spécial du gouvernement en qualité de Vengeur Secret, débarque avec une escouade. Mais c'est trop tard, Carnage est déjà bien loin : à Houston en l’occurrence. La cité Texane est protégée depuis peu par Kaine, le clone de Peter Parker, que la population appelle Scarlet Spider. Et il n'acceptera pas que Carnage y sème la panique et la mort...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il y a des parutions à la couverture alléchante et au contenu très décevant. C'est précisément le cas de ce numéro de Spider-Man Universe : Clayton Crain permet d'attirer le chaland, qui sera bien vite refroidi par le contenu. Cela fait un moment que Flash/Venom et Kaine/Scarlet Spider gravitent autour du monde du Monte-en-l'Air, avec parfois quelques succès. Et comme vous savez que dans la continuité, l'incroyable Peter Parker est mort, Cullen Bunn et Christopher Yost tiennent là l'occasion rêvée d'un crossover, limite Team-Up, entre le monstre au costume noir et celui à la parure cramoisie. Si on peut à la rigueur se contenter de cette idée de base, un grand classique de la Maison des Idées, qui consiste à mettre en scène une confrontation entre des super-vilains dont deux sont sur le chemin de la rédemption, encore faut-il que le dessin soit spectaculaire et la narration rythmée. Hélas, l'équipe de graphistes arrive tout juste à produire quelques planches correctes, la majeure partie d'entre-elles étant d'un niveau faiblard (esquisses de personnages simplifiées au possible, fonds vides). Quant au récit, il est barbant au possible : aucun rythme, des rebondissements qui n'en sont pas, et une succession de bastons qui devient très vite rébarbative, bref, une vraie catastrophe narrative. En résumé, Minimum Carnage ne se montre même pas digne d'un minimum d'intérêt. Un dossier à classer sans suite, on l'espère !