L'histoire :
Flash Thompson a tourné le dos à son passé de petite frappe au lycée. Les nombreux déboires qui ont jalonné son enfance en ont fait un homme marqué par la vie. Depuis quelques temps, le symbiote Venom a trouvé refuge en Flash, ce dernier parvenant à utiliser les capacités spéciales de la créature. Flash a perdu ses jambes dans un accident et lorsqu'il utilise le symbiote, des jambes lui sont recréées, lui permettant d'intervenir pour l'armée. Daimon Hellstorm est prisonnier d'une cellule du Raft et a confié dernièrement à Flash qu'un démon vivait en lui. Thompson cherche un moyen de se débarrasser de la créature mais il a du mal à croire à cela. En revoyant un ancien camarade du lycée qu'il maltraitait, Flash est mal à l'aise. Il confie peu après à Peter, son intention de quitter New-York...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En relançant la série Venom, Rick Remender et Tony Moore ne pensaient sûrement pas que leur symbiote version "black-ops" durerait aussi longtemps. Alors que les deux compères ont quitté le navire depuis un moment, leurs remplaçants ont plus ou moins bien réussi la passation de pouvoir. Au scénario, Cullen Bunn a été assez irrégulier, mais avec ce numéro, il nous rassure. La revue s'ouvre sur un épisode Marvel.1 qui permet de créer un point d'accès pour les lecteurs occasionnels. Marco Checchetto met le feu d'emblée dans son style si particulier, dans un épisode alternant scènes d'action et passages emprunts de nostalgie. C'est une très bonne mise en bouche qui se termine par un coup de théâtre, à savoir Flash voulant quitter la grosse Pomme. La suite ne déçoit pas et le récit offre de bonnes séquences bien pêchues. Le seul regret viendra des quelques pages de Roger Robinson, très en dessous des autres artistes. Venom a trouvé depuis longtemps refuge dans la revue Spider-Man Universe, grand bien lui en prenne puisque sous des apparences de séries dispensables, celle-ci mérite assurément les joies de la VF !