L'histoire :
Un tremblement de terre vient de se produire à proximité du village viking de Beurk. La mer reste très agitée, son niveau fluctue et des tourbillons se produisent en surface. Les augures annoncent le pire : c’est le ragnarök, la fin du monde ! Le serpent de Midgard va assurément détruire les sept royaumes… Harold et sa bande de « pilotes » de dragons ne se préoccupent pas trop de ces prédictions. Néanmoins, ils sentent bien que le comportement des dragons est anormal. Ils sont excités et difficilement contrôlables. Cela ne les empêche pas de se rendre à l’académie des dragons pour leur entrainement quotidien. Harold tente notamment une énième fois de dompter leur nouvelle recrue, un « aile de la mort ». La bestiole rougeoyante, dentue et griffue en impose, mais surtout, elle a à chaque fois eu le dessus en hypnotisant Harold ! Pendant ce temps, profitant du chaos maritime, les vikings bannis tentent une nouvelle approche de Beurk, pour une attaque éclair. Mais leurs embarcations sont renversées par une sorte de serpent des mers titanesque ! Cette même bestiole, sans doute débusquée de sa tanière par le tremblement de terre, manque aussi de croquer Harold, lors d’un vol sur le dos de Krokmou. Et désormais, elle menace le village…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les enfants qui ont adoré les films d’animation Dragons (deux épisodes, réalisés par Dreamworks… en attendant le troisième annoncé pour 2018 !) sont à chaque fois ravis de retrouver cet univers et leurs héros dans des BD adaptées de la licence. Pour chaque opus, les histoires sont originales et indépendantes, d’accès hyper grand-public. Ces principes sont une nouvelle fois réitérés pour la 5ème aventure éditée de ce côté-ci de l’Atlantique par Soleil. Cette fois, un titanesque serpent des mers menace Beurk, et c’est bien entendu Harold et sa clique qui vont parvenir à régler le problème. La résolution est certes complètement floue et facile, comme sortie de nulle part, mais avant l’âge 10 ans, on ne s’en rend pas trop compte, c’est le principal. Pour le reste, le monstre est diablement impressionnant. Tellement, même, que les auteurs lui accordent le bénéfice d’une pleine planche, puis d’une double planche, pour le voir en action dans son entièreté. Les bonnes valeurs sont également au menu : la persévérance et l’abnégation du côté des enfants ; l’alliance contre-nature pour lutter contre un ennemi commun du côté des adultes. Bref, les enfants seront ravis…