L'histoire :
La vie suit son cours au petit village viking de Beurk, où les hommes et les adolescents vivent en harmonie avec des dragons de formes variées. Il n’y a qu’Harold pour se demander si en restant cantonné à ce bout de rocher perdu en pleine mer, il ne passe pas à côté d’un monde d’opportunités. Et puis un jour, le drakkar Fraghen rentre au port avec un passager clandestin à son bord, le jeune et fringant Hroar. Les vikings sont tout d’abord circonspects de son audace. Hroar explique qu’il a tellement entendu parler de cet endroit et de l’académie des dragons, qu’il a eu envie de venir voir par lui-même. Or, étant donné que l’esprit d’aventures est le propre des vikings, son explication séduit les hommes. Les filles, elles, tombent plutôt sous son charme, car Hroar est beau et musclé. Le chef des vikings Stoïk accueille donc le jeune homme chez lui et demande à son fils Harold de lui faire la visite. Harold se méfie de Hroar. Son intuition décèle en lui comme une intention néfaste. D’ailleurs, au premier contact entre son dragon personnel Krokmou et Hroar, le dragon s’excite bizarrement. Il fait bien de se méfier, car le viking n’est effectivement pas venu à Beurk en simple touriste…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il aura fallu attendre le 4ème album de l’adaptation BD concernant la saga ciné à succès Dragons, pour bénéficier d’une histoire pas trop bancale. En effet, avec un dessin très éloigné de la qualité des modélisations 3D – et très irrégulier en prime – les premiers volumes n’étaient pas à la hauteur et se cherchaient clairement. Cette fois, le jeune héros viking Harold et son dragon Krokmou se confrontent à une histoire complète à peu près cohérente et prenante – sans être non plus transcendantale. Une sorte de beau gosse rival débarque de manière impromptue dans son village, en cachant ses réelles intentions chaotiques. La méfiance d’Harold à son égard est traduite par son entourage comme de la jalousie… mais rassurez-vous, les évènements lui donneront évidemment raison. Les ressorts narratifs demeurent convenus, à l’intention du jeune public, et ils s’inscrivent dans un découpage de cases appartenant au registre des comics (ces BD sont sans doute publiées parallèlement aux USA). Le dessin d’Iwan Nazif se structure nettement par rapport aux épisodes précédents, et offre une régularité appréciable. Certes, on regrette que le design de ces histoires originales ne soit pas confié aux mêmes studios qui réalisent les animations 3D sur grand écran…