L'histoire :
C’est par une nuit de pluie et d’orage qu’un homme à cheval arrive à Middlesdorf. La petite cité entièrement entourée d’une palissade, ne fait pas rentrer n’importe qui en ses murs à cette heure avancée. Après un léger imbroglio, le mystérieux cavalier pénètre enfin à l’intérieur. Il s’agit de Magnus Gault, un templier du Saint Ordre de Sigmar, à la recherche d’un criminel se nommant Szymon Magister, membre d’un culte démoniaque. Le garde l’ignore et indique que depuis quelques semaines, la ville voisine de Loughville ne donne plus de nouvelles… Et que durant la nuit, d’étranges bruits en provenant se font entendre… Magnus s’y rend donc. A peine arrive-t-il sur place, qu’une odeur interpelle le templier : celle d’un charnier. Une ombre s’approche de lui et malgré ses interpellations, l’individu n’émet qu’un grognement. Il s’agit en fait d’un zombie qu’il décapite derechef. Les problèmes ne s’arrêtent pas pour le chasseur de sorcières, puisque c’est tout le village qui sort ainsi et cherche à le dévorer !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis les premiers tomes des séries Warhammer 40.000 et Warhammer (tout court), on a pris l’habitude que la franchise créée par Games Workshop ne s’illustre pas par ses grandes qualités. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas, soit le dessin, soit le scénario. Reconnaissons-le d’emblée : ce tome est le moins mauvais de tous ! Attention tout de même, il ne s’agit pas non plus de la nouvelle référence du genre heroïc fantasy, mais plutôt d’un titre qui voudrait se hisser parmi le fleuron et qui peine à trouver le bon équilibre. Notre duo de scénaristes préférés, toujours au rendez-vous, nommons Edington et Abnett, propose de suivre le parcours d’un templier mystérieux. On ne verra son visage que tard dans l’aventure, puisqu’il porte un chapeau (quid). La narration est plus intéressante (ça n’était pas dur de faire mieux) et le découpage est plus réussi, moins haché. Les péripéties du templier ne sont certes pas trépidantes, cela étant dû à des rebondissements ultra, méga, over ou même giga prévisibles ! En outre, afin de ne pas couper les ponts avec les héros instaurés dans le premier cycle, les auteurs ont eu la bonne idée de faire croiser le chemin de leur héros à d’autres personnages déjà connus. Au niveau des dessins, le rendu est toujours aussi brouillon. D’un côté, on sent que des efforts ont été faits pour rendre le templier charismatique… en vain ! Cela est principalement dû aux poses du personnage dont la raideur des positions nous ferait presque croire qu’un balai s’est insidieusement placé en son fondement. Il n’y a que le regarder courir pour comprendre… D’ailleurs si vous voyez quelqu’un courir comme ça, n’hésitez pas à nous contacter. Ce début de diptyque moins lamentable qu’à l’accoutumée flirte nonobstant entre le pas bon et le moyen…