L'histoire :
Retenu prisonnier par les morts vivants, le templier Magnus Gault retrouve dans sa cellule de nombreux guerriers. Il les convainc qu'ils doivent s'unir pour se défaire de leurs geôliers. Ils réussissent alors à s'échapper, mais profitent de l'effet de surprise pour mettre le feu à la ville. Un gigantesque combat se déroule donc entre les protégés de Sigmar et les suppôts du seigneur pestilentiel. La victoire arrive rapidement pour les hommes et c'est à l'aube que Magnus décide de reprendre la route. Mais cette fois, il n'est plus seul : Franz, un ancien guerrier d'Averland, l'accompagne. Ensemble, ils parcourent le pays, passant les montagnes afin d'arriver aux abords d'une grotte. Ils l’explorent et tombent sur une meute de skavens, des rats géants qui se lancent à leur poursuite. Les deux hommes refusent de rebrousser chemin : ils prennent position sur un pont suspendu au dessus du vide…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec cette fin de diptyque, nous avons peut être là le chef-d'œuvre de la paire Abnett / Edginton ! En effet, depuis que le duo officie sur la série des Warhammer ou Warhammer 40.000, la qualité narrative était proche du néant absolu. Cet opus reste certes dans la lignée du précédent volet. Ne vous attendez donc pas à un branle-bas de combat, le scénario est basique, les rebondissements stéréotypés… mais ça se lit sans être déplaisant, quand bien même ça ne passionnera pas les foules. Le dessinateur habituel, Rahsan Ekedal n'est plus seul aux crayons : deux autres auteurs lui sont adjoints, dont les styles sont un tantinet meilleur que ceux d'Ekedal. Si vous êtes amateur du jeu de Games Workshop® et que vous souhaitez prolonger l'expérience au travers d'un autre média, ce diptyque est le moins mauvais de toute la saga. Si vous n'êtes pas un fanatique, la meilleure solution est de ne jamais commencer, un peu comme le tabac.