L'histoire :
Après des milliers d'années de guerre, le monde est en passe de trouver la paix. Réunis en un seul endroit, les fragments de l'Omnimide sont les symboles les plus précieux des peuples et alors que la princesse Pia tient un discours pacifiste, un flash illumine le ciel. L'instant suivant, le vaisseau de Grant McKay apparaît et détruit maladroitement les étermides ! Celui-ci a enfin retrouver sa fille mais risque de voir les accords de paix exploser entre les peuples ! Placé dans une geôle, il est ensuite convié au banquet qui était prévu après la cérémonie. Pia est amoureuse de Kor, le Prince du clan de l'équilibre, et est horrifié de la présence de son père en ce lieu. Le Roi annonce à tous les invités qu'une solution existe et qu'elle nécessite d'aller chercher le Cœur d'Aurochs situé dans les Bois Lugubres et détenu par Doxta la sorcière maudite. Grant cumule de nouvelles maladresses après avoir bu un verre d'un alcool trop puissant. Dans la nuit, il vole le cheval de Kor et se rend en direction des Bois Lugubres avec la ferme intention de se rattraper...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En créant le voyage dans d'autres dimensions, le scientifique Grant McKay imaginait révolutionner le quotidien de l'Humanité, permettant de visiter des lieux où les maladies graves et autres problèmes inhérents à la culture de notre espèce auraient leurs remèdes et autres solutions. Au lieu de cela, il a vu sa famille exploser et les malheurs s'accumuler. Revigoré depuis le dernier album, le héros a désormais la ferme intention de chercher ses enfants dans les autres dimensions. C'est sa fille Pia que l'on va revoir dans ce cinquième tome. Celle-ci a grandi et est devenu la Princesse du clan de l'équilibre mais également le signe annonciateur que le monde devait s'apaiser et que les guerres devaient s'arrêter. Or, l'arrivée de Grant va mettre un sacré barnum... À chaque fois, on se dit que le scénariste Rick Remender ne nous y reprendra plus et qu'il ne nous surprendra plus avec un récit dynamique, intelligent et à la maîtrise époustouflante. Encore une fois, nous sommes subjugués par la qualité des quatre épisodes contenus dans cet album. Nous avons un univers riche, travaillé et qui dispose de son histoire ou de ses propres mythes. Dans les premières pages, le ton est immédiatement décalé par la faute d'un Grant McKay qui est plus proche d'un Pierre Richard tant il accumule les gaffes plutôt que du fier voyageur du temps que l'on connaît habituellement. Cette petite touche de légèreté permet au récit de progressivement nous amener vers des enjeux différents et qui, une fois encore, vont pousser le héros dans une situation impitoyable. Les rebondissements sont très réussis et vous scotcheront à votre fauteuil (ou aliter à votre couche) tant que vous n'aurez pas découvert les dernières pages. Black Science profite en plus d'un Matteo Scalera toujours aussi incroyable. L'italien a la capacité de dépeindre des scènes d'une beauté renversante à un découpage lisible en tout instant. Encore un tome ensorcelant pour un incontournable de la science-fiction.