parution 29 juin 2018  éditeur Urban Comics  collection Urban Indies
 Public ado / adulte  Mots clés Independant / Science - fiction

Black Science T7

Le silence de l'Aède

Et si notre univers n'était qu'un reflet de l'Infinivers ? Qu'en serait-il si toutes les dimensions étaient comme un oignon, dont le centre régit toutes les autres couches ? Un volume truffé d'actions... et de réflexions philosophiques !


 Black Science T7 : Le silence de l'Aède (0), comics chez Urban Comics de Remender, Scalera, Dinisio
  • Notre note Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Blue Star Blue Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Urban Comics édition 2018

L'histoire :

Grant se rend chez Christopher, un vieillard qui vit un peu comme un ermite. L'ancien, que tout le monde appelle Chuck, est en train de rafistoler une partie de la charpente de sa petite bicoque, qui longe un cours d'eau. L'endroit est paradisiaque et après le travail bien fait, une partie de pêche, en solitaire, fera son bonheur. Mais chaque chose en son temps, car le patriarche laisse échapper son marteau. Un juron plus tard et son échelle descendue, le voici en face d'un visiteur, Grant. Les deux hommes se connaissent bien, et pour cause, ils sont tous deux des Mc Kay. Grant s'excuse platement du dérangement, mais il a de quoi s'excuser : un pack de bières. Et l’aïeul est certes bourru, mais c'est un brave type, toujours à l'écoute de son prochain, pourvu qu'il soit bienveillant. Grant confie alors son souci du jour : lui et son frère sont dans un sacré pétrin. Il explique à l'aîné que l'Infinivers est sur le point de s'effondrer et comment il a dû lutter pour que notre monde ne soit pas propulsé là où nul ne sait quelle est la réalité: le Nullivers !

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Avec cette série de S.F., Rick Remender (Tokyo Ghost, Deadly Class, Seven to Eternity ainsi qu'une tripotée de séries Marvel), s'est attaqué à des thèmes très classiques du genre : la multiplicité des plans de réalité, la faculté de passer de l'un à l'autre et la perspective de l'Apocalypse. Si le déroulement de la série met en scène une équipe de choc, les dimensionautes, réunis autour de la famille Mc Kay, ce volume, qui contient les épisodes #31 à #34, s'articule en forme de flashback pour proposer le récit d'une grosse baston aux enjeux... universels ! Le déroulement est très classique, le manichéisme de mise mais ce qui relève l'intérêt, c'est l'ensemble des monologues, en voix-off. Qu'est-ce que la réalité ? Comment la vie se développe-t’elle jusqu'à l'extinction et comment l'homme choisit-il de donner libre cours à la pulsion de vie ou la pulsion de mort ? Au delà de l'aspect purement «divertissement populaire», Rick Remender donne la parole aux personnages, mais on sent véritablement qu'il a été guidé par une morale personnelle pour écrire son récit... à moins qu'il ne soit un bon prétexte pour l'exprimer ici. Alors certes, Black Science n'est pas un traité de philosophie, même si une scène entière est consacrée à la pensée platonicienne (!) mais c'est un peu plus qu'un récit de SF au goût prononcé de super-héros (gentiment caricaturés par ailleurs). Et si l'ensemble commence à faire un peu long et décousu, ce volume est tout sauf ennuyeux. Matteo Scaler continue à faire du bon boulot, avec ses personnages aux silhouettes anguleuses, ses effets de mouvement et des planches panoramiques, superbement mises en couleurs par Moreno Dinisio. Un volume sympa et qui bouge bien !

ISBN 9791026814603