L'histoire :
Harley convoque toute sa team pour former un nouveau groupe qui luttera contre le crime. Elle annonce le nom de super héros qu'elle a attribué à chacun des membres en fonction de leur passé et de leur nom d'origine. Carlita Alvarez devient Carli Quinn. Hannah Borgman est désormais HanuQuinn en référence à la fête Hanouka. Erica Zhang, qui vit dans l'arrondissement du Queens, se fera appeler Harley Quenns. La noire Antonia Moore sera Harlem Harley. Shona Choudhury, qui est d'origine indienne, prendra le nom de Bolly Quinn. Holly Hamden, qui est handicapée depuis plusieurs années, s'occupera de la coordination du groupe et sera donc la coach. Le seul homme du groupe, Harvey Mc Phearson, deviendra Harvey Quinn. La seule règle est de faire facturer les victimes que le groupe sauve. Harley a effectivement besoin d'argent et chaque intervention se paie !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Harley Quinn continue de sévir, forte de son succès au cinéma avec Suicide Squad. Oubliez la Harley folle dangereuse que vous connaissiez dans l’univers de Batman : désormais, Harley est devenue une fille bien qui punit le crime tout en essayant de gagner un peu d’argent au passage. Seul son costume d’Harlequin est resté et un peu de cette personnalité folle qui fait son charme. Malheureusement, ses aventures deviennent de plus en plus grotesques. Cette fois, Harley et son équipe d’ados doivent se mesurer à un marin qui mange des algues et qui devient fou et violent. Ça vous rappelle quelque chose ? Popeye bien sûr ! Ce vilain complètement improbable est un clin d’œil un peu lourd au célèbre personnage de E.C. Segar qui devient fort en mangeant des épinards. C’est alors un déluge de grossièretés et de mauvais goût : le scatologique côtoie l’humour balourd. Les dialogues sont d’une pauvreté navrante et ces histoires sont totalement vides de sens et d’humour. Pour que le délire soit encore plus grand, les auteurs inventent des cauchemars absurdes : imaginez une parodie de l’univers DC à la sauce Pirates des Caraïbes et vous aurez Batman déguisé en Davy Jones ! Les rebondissements sont faciles et prévisibles et les dialogues complètement débiles. D’autres histoires essaient tant bien que mal de sauver le naufrage : ainsi, Harley Quinn doit enterrer son oncle et se fait un road trip avec Selina et Poison Ivy (« le chaton et la belle plante »). Là encore, la vision des personnages mythiques de chez DC en prend un coup. Imaginez nos héroïnes dans une gigantesque fête en plein Las Vegas, complètement ivres et à moitié dénudées ou encore Catwoman en train de bronzer avec un string en forme de chat ! Plus proche de la télé réalité que du comics, l’univers Harley Quinn s’adresse surtout à des adolescents et tente d’imiter la folie de Deadpool sans vraiment l’atteindre. Seul le dessin sauve à peu près l’ensemble avec des prestations réussies et efficaces de Chad Hardin entre autre. Rappelez le Joker pour qu’il calme l’insupportable Harley Quinn !