L'histoire :
Sur terre, Atom et J’onn ressentent un tremblement intense. Sur la lune, à la base de la Justice League, ils ressentent aussi un tremblement de lune. Superman détecte quelque chose de gigantesque qui se rapproche de l’espace terrestre. Flash et les autres ne voient rien. Superman ne parvient pas à se focaliser dessus, il aperçoit des tours ou des cités mais tout est immense. A force de prendre du recul, il voit une structure titanesque qui emporte la terre encore plus vite que la lumière. Tous restent bouche bée face à cette chose. Les lois de la physique n’existent plus. Soudain, ils réalisent le danger et décident de se téléporter avant que la terre ne soit trop loin. Pendant ce temps, à Gotham, Batman enquête sur le meurtre mystérieux d’un homme brûlé vif. Il pense au Pingouin Cobblepot comme suspect mais quelque chose ne colle pas. Pendant ce temps, Superman, Wonder Woman et les autres tentent de comprendre comment cette chose à capturer la terre sans créer de dommages catastrophiques. Ils découvrent alors que cette chose immense capture les planètes et les stocke tel un collier de perles. Soudain, une entité rouge attaque J’onn et Atom alors qu’ils s’approchent du cœur de la machine…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome six de la Justice League of America clôture de belle manière cette série. Aux commandes de toutes ses aventures de super-héros, on trouve Mark Waid, Chuck Dixon, Scott Beatty et Grant Morrison. Un travail scénaristique intense est nécessaire pour produire des récits aussi fascinants, intrigants et riches en rebondissements. Cette fois, tous les super-héros de la ligue vont devoir affronter un ennemi d’une puissance incroyable. Évidemment, les apparences sont trompeuses et au delà des super pouvoirs nécessaires pour contrer un tel monstre, ils vont devoir tous se la jouer collectif et user de leur esprit. Bien sûr, pour enluminer une telle aventure, Bryan Hitch assure avec un trait réaliste impeccable. Les personnages détonnent, les mises en scènes sont grandioses, on assiste à un spectacle visuel d’une rare intensité. Pour les autres aventures suivantes, ce sont Mike S.Miller, Darryl Banks, Cliff Rathburn, Cully Hamner, Dusty Abell et Ed McGuinness qui s’y collent. Le graphisme demeure aussi ultra qualitatif pour l’ensemble, dynamisme et fluidité sont les maitres mots. Ce dernier tome de la série, conséquent, comporte un bémol : un bonus très limité par une illustration panoramique de JLA Heaven’s Ladder, par Bryan Hitch, Paul Neary et Laura Martin.
