Avec Le désespoir du singe, Je mourrai pas gibier et Pourquoi j'ai tué Pierre, Alfred a pris une place spéciale dans le paysage bédéphile franco-belge. Bouleversant, délicat ou passionnant sont quelques uns des adjectifs qui lui siéent au mieux. Le récent Come Prima n'échappe d'ailleurs à aucun d'entre eux. Cette virée italienne sincère et profondément humaine a fini d'installer l'auteur comme un des artistes les plus sensibles (et précieux) de la bande dessinée. On le croise souvent, on discute beaucoup... Il était temps de concrétiser une interview digne de cet artiste définitivement attachant.