L'histoire de la série :
En Italie, la Social Welfare Agency se fait passer pour une banale agence d'activités sociales et médicales. En réalité, cette cellule gouvernementale est composée de tueurs professionnels qui sortent de l’ordinaire. En effet, il s’agit de très jeunes filles ayant subi des atrocités et que le groupe a recueillies avant de les reconditionner en tueuses. Chacune d’elle a un responsable attitré, un « grand frère » chargé de surveiller et d’ « éduquer » ces machines à tuer au visage angélique.
L'histoire :
Angelica vient trouver Triela dans sa chambre pour lui demander des chaussures à semelles compensées. En fait, elle compte les utiliser pendant ses missions pour mieux servir de bouclier à Marco, son fratello. Après qu’elle soit repartie avec la paire de bottes, Triela et Claes discutent du nouveau comportement d’Angelica. En effet, ces derniers temps, la jeune fille semble plus heureuse et, contrairement aux deux autres, elle arrive à se souvenir de ses rêves. De son côté, Angelica se rend à son entretien avec le docteur Bianchi. La jeune fille lui confie se sentir plus légère depuis quelques temps avant de lui demander comment s’est passé son voyage, ce qui surprend ce dernier car il lui en avait parlé il y a plus de six mois. Après qu’Angelica ait quitté son bureau, le médecin téléphone aussitôt à Belisario, l’homme chargé du reconditionnement des cyborgs, et il lui fait part de ses observations sur la mémoire de la demoiselle. En retournant à sa chambre, cette dernière rencontre un chien dans le couloir. L’animal ressemble énormément à celui de ses rêves et, lorsqu’elle se penche pour le caresser, la bête disparaît devant ses yeux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un huitième volume principalement axé sur l’amour, ce nouvel opus met lui aussi en retrait les complots et intrigues politiques pour mieux se concentrer sur la mémoire et la mort. En effet, Angelica se rappelle de plus en plus du passé et cela lui donne même des hallucinations. Ainsi, le reconditionnement des jeunes cyborgs commence à montrer ses limites, tout comme les corps mécaniques de ces demoiselles. La mort annoncée de ces petites tueuses devient donc d’actualité et les réflexions qui s’en suivent sont aussi intéressantes que complexes. Malgré des scènes d’action moins nombreuses, le scénario est donc encore une fois assez riche et de bonne qualité, et il en va de même pour les graphismes. Les cases sont assez fournies, les décors sont dans l’ensemble très travaillés et le tramage est utilisé en abondance et de manière correcte. Les personnages sont très expressifs et plutôt réalistes, et le matériel (qu’il s’agisse de celui de l’hôpital ou de l’artillerie) est dessiné avec soin. En résumé, malgré une baisse niveau action, ce neuvième tome s’avère d’aussi bonne qualité que ses prédécesseurs.