L'histoire de la série :
En Italie, la Social Welfare Agency se fait passer pour une banale agence d'activités sociales et médicales. En réalité, cette cellule gouvernementale est composée de tueurs professionnels qui sortent de l’ordinaire. En effet, il s’agit de très jeunes filles ayant subi des atrocités et que le groupe a recueillies avant de les reconditionner en tueuses. Chacune d’elle a un responsable attitré, un « grand frère » chargé de surveiller et d’ « éduquer » ces machines à tuer au visage angélique.
L'histoire :
Seule dans le salon de la chambre d’hôtel, Triela éteint les lumières pour allumer des bougies. Curieux d’un tel comportement, Victor la rejoint et commence à lui faire la conversation. Tout en lui faisant goûter du panettone et du vin, l’homme lui annonce qu’ils vont rester quelques jours de plus à Naples. Triela s’étonne qu’il ne préfère pas passer les fêtes de Noël avec sa famille mais Victor ne veut pas que la jeune fille se retrouve toute seule. Un peu plus tard, la jeune cyborg s’est endormie sur son lit et Victor vient la recouvrir d’une couverture. Le lendemain matin, Triela se réveille en pleurs et subodore qu’elle a une fois de plus rêvé de sa mère. Puis, elle voit un message sur son chevet : Victor s’est absenté pour la matinée et lui demande de l’attendre à l’hôtel. Pendant ce temps-là, celui-ci déjeune avec Roberta et leur conversation lui fait prendre conscience de ce qu’il souhaite pour Triela. Du coup, après avoir laissé la jeune femme, Victor décide d’accomplir seul la mission pour ne pas que la cyborg ait à se battre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la lignée du volume précédent où la mort des cyborgs devenait une réalité avec la disparition d’Angelica, c’est maintenant une réflexion sur la peur de l’oubli et le sens de la vie qui nous est proposée à travers le portrait de Triela dont on découvre enfin le passé. Si on savait déjà que Marco avait quelque chose à voir avec sa vie d’avant, on en ignorait les terrifiantes circonstances tout comme l’implication de Victor. On découvre ainsi des gens prisonniers de leur passé de diverses façons qui viennent s’entrecroiser : Triela est désireuse de se souvenir tandis que Victor n’arrive pas à oublier. L’histoire continue de s’enrichir tout en approfondissant les personnages, les graphismes rendant la lecture encore plus agréable. Entre personnages expressifs aux traits plutôt réalistes, décors détaillés, tramage soigné et mise en scène dynamique, la qualité est de mise et nous offre des planches très agréables. Ce volume apporte autant de révélations qu’il incite à se poser de questions et on a hâte de retrouver rapidement les petites tueuses pour en apprendre d’avantage.