L'histoire de la série :
En Italie, la Social Welfare Agency se fait passer pour une banale agence d'activités sociales et médicales. En réalité, cette cellule gouvernementale est composée de tueurs professionnels qui sortent de l’ordinaire. En effet, il s’agit de très jeunes filles ayant subi des atrocités et que le groupe a recueillies avant de les reconditionner en tueuses. Chacune d’elle a un responsable attitré, un « grand frère » chargé de surveiller et d’ « éduquer » ces machines à tuer au visage angélique.
L'histoire :
La centrale est devenue un véritable champ de bataille. Dans un état second, Henrietta tire dans le ventre de Jose qui s’écroule au sol. Sentant qu’il est sur le point de mourir, l’homme demande à la demoiselle de l’exécuter. Henrietta se met à pleurer et prend la main de Jose pour pointer l’arme de ce dernier sur sa tête. Ils décident donc de se tuer mutuellement. De leur côté, Jean et Rico se mettent à pourchasser Giacomo. Seulement, le chef du P.P.R.C. n’est pas prêt à se laisser capturer et s’avère être un combattant redoutable. Dans les souterrains pour accéder à la tour des turbines, le groupe mené par Marco tente de défaire l’ennemi mais un piège redoutable va s’abattre sur eux : les issues sont verrouillées et l’eau commence à envahir les lieux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entamée dans le volume précédent, la bataille entre les fratelli et le P.P.R.C. au sein de la centrale fait rage plus que jamais pour nous offrir un volume 100% action où les morts sont nombreux et les armes font feu à tout va. Ainsi, on ouvre le volume sur une double-exécution du duo Jose-Henrietta avant d’assister à la suite des hostilités, composée principalement d’un affrontement contre Giacomo pour Jean et Rico ainsi que d’un piège qui s’abat sur le groupe de Marco. Les tensions sont vives et les personnages donnent tout ce qu’ils ont pour survivre et abattre l’ennemi, chaque camp étant prêt à tout. On voit d’ailleurs plusieurs personnages périr dont certains héros de l’histoire, ce qui prouve bien que la phase finale du récit est entamée. Quelques flashbacks ponctuent l’ensemble mais les révélations apportées ne sont pas spécialement utiles et on remarque par ailleurs quelques fautes d’orthographe. En revanche, les scènes d’action donnent beaucoup de dynamisme et nous embarquent aisément dans le tumulte, ce qui fait qu’on passe un très bon moment où le suspense est de rigueur. Pour un avant-dernier volet, celui-ci est donc tout à fait efficace et on est curieux de voir ce que nous réserve le dernier opus.