L'histoire de la série :
En Italie, la Social Welfare Agency se fait passer pour une banale agence d'activités sociales et médicales. En réalité, cette cellule gouvernementale est composée de tueurs professionnels qui sortent de l’ordinaire. En effet, il s’agit de très jeunes filles ayant subi des atrocités et que le groupe a recueillies avant de les reconditionner en tueuses. Chacune d’elle a un responsable attitré, un « grand frère » chargé de surveiller et d’ « éduquer » ces machines à tuer au visage angélique.
L'histoire :
Dans un petit restaurant à Milan, Jean Croce présente sa fiancée Sophia à ses parents : la jeune femme n’est pas très à l’aise du fait de ses origines siciliennes et, une fois seule avec Jean, reproche à ce dernier d’avoir étalé son passé pauvre. Puis, le couple se rend à la demeure familiale où Enrica attend impatiemment son grand-frère. Seulement, elle n’avait pas prévu de rencontrer Sophia dont elle ignorait d’ailleurs l’existence. Du coup, la fillette se montre très désagréable avec cette dernière qui, selon les conseils de Jean, fait tout pour bien s’entendre avec elle. Leurs soucis semblent bien loin des conflits politiques qui animent le pays mais, malheureusement, les terroristes ont décidé de s’en prendre à la famille Croce. Ils ont en effet prévu d’éliminer le père de Jean qui est un magistrat trop intègre et trop dérangeant à leur goût...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce volume se compose de deux tiers consacrés à un flash-back sur la famille Croce avant de revenir dans le présent. La partie sur la famille de Jean et José nous permet de mieux comprendre leur lien avec le terroriste Giacomo Dante. On est d’abord dans une ambiance relativement légère avec la petite Enrica qui n’apprécie pas de voir un de ses frères fiancé et l’autre en déplacement militaire : l’atmosphère semble détendue mais les complots politiques qui se déroulent en trame de fond annoncent le drame auquel on assiste ensuite. Puis, une fois de retour dans le présent, ce sont les problèmes de Henrietta qui reviennent sur le devant de la scène, avec un José partagé entre l’idée de sauver sa partenaire et celle de venger sa famille. Tout cela nous offre un récit prenant qui mélange, drame, politique et sentiments de manière très efficace, l’ensemble étant mis en images par des graphismes toujours aussi réalistes et soignés. Une bonne lecture donc, dont la suite s’annonce captivante.