L'histoire :
Tandis que Ki-itchi est parti seul courir dans la forêt, Kurita se voit offrir un repas et un lit au sein de la Ki-itchi Company. En arrivant dans le dortoir, Kurita rencontre un homme désabusé qui lui dit que c’est le dernier endroit pour les gens comme eux, même si du coup ils sont à la merci de Ki-itchi qui n’est qu’un jeune homme. Le lendemain, Kurita peut enfin rencontrer Ki-itchi sur le toit de la Ki-itchi Company. Ki-itchi l’interroge sur son problème de manière très succincte avant de lui tendre la main en lui déclarant que c’est la guerre. Juste après, la grande collecte dans les rues de Tokyo débute. Personne ne sait à quoi vont servir les fonds, que ce soient les fans, les collaborateurs ou bien encore les journalistes. Seuls Kurita et Murakoshi (le garde du corps) ont le droit de rester collés à Ki-itchi pendant que la foule gonflée à bloc suit le jeune homme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que l’on connaît tout le dossier de Kurita, l’histoire reprend son cours au moment où Ki-itchi fait sa collecte géante dans les rues de Tokyo. Là, on voit surtout les fans se ruer autour de lui pendant que les journalistes hésitent à tout diffuser, le tout sous le regard médusé de Kurita qui ne comprend pas grand-chose à ce qu’il se passe. La manipulation faite par les médias est plutôt bien mise en scène et intéressante, entre censure volontaire et chantage, et cela apporte un regard cynique mais crédible sur la gestion du peuple par les journalistes. En revanche, d’autres aspects du récit sont assez dommages car les actions de Ki-itchi sont improbables et donnent un côté poseur horripilant au jeune homme : il frappe les traîtres avant de leur parler comme si de rien n’était, n’explique rien de ses grandes actions à ses sous-fifres (qui ont l’air de trouver cela normal), balance des phrases critiques sans forcément agir derrière (alors que c’est justement ce qu’il combat)... Bref, autant de détails qui, une fois cumulés, gâchent considérablement le récit et font baisser notre intérêt pour le titre qui a pourtant de grandes ambitions. Espérons que la suite se ressaisisse.
