L'histoire :
A Kyoto, les membres des 10 sabres présents et leur armée ont encerclé l’Aoïya et les combats commencent. Yahiko fait face à Henya, dit le « vol », mais ce dernier qui rêvait de se mesurer à Himura le dénigre. L’enfant lui fait comprendre qu’il est celui qui a le plus souvent vu Kenshin à l’œuvre et qu’il est tout à fait capable de l’affronter, et Henya décide donc de le faire taire pour faire bonne mesure. Déployant sa cape en forme d’ailes et utilisant des bâtons de dynamite, ce dernier utilise le souffle de ses explosions pour s’envoler dans les airs et lancer des explosifs sur l’enfant tout en restant hors de portée de celui-ci. Face à cette technique de combat inattendue, Yahiko ne fait que subir les assauts et regrette de ne pas pouvoir sauter aussi haut que le ferait Kenshin pour attaquer son adversaire depuis une position supérieure, car Henya n’a probablement jamais dû être combattu de cette manière et ne saurait pas esquiver... Kaoru et Misao vont quant à elles faire face à Kimatari, la « faux géante », que la jeune fille prend tout d’abord pour une femme avant que ce dernier ne lui révèle qu’il est en réalité un homme travesti. Lui aussi possède une technique de combat peu courante puisqu’il manipule une faux qui, d’après Kaoru, doit bien peser au moins 30 kg ! Comme cela rentre dans la catégorie des armes lourdes, cela veut dire qu’après une de ses attaques, Kimatari doit être vulnérable le temps qu’il remette son arme en position de combat. Tandis que Kaoru fait diversion pour diriger le coup contre elle, Misao doit donc s’élancer pour frapper Kimatari juste après, mais elles n’avaient pas prévu que leur adversaire pouvait annuler son point faible en se servant d’une chaîne et d’un poids accrochés de l’autre côté de sa faux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec l’assaut de Kenshin et Sanosuke dans le repaire de Shishio et l’attaque de l’Aoïya par plusieurs membres des 10 sabres à Kyoto contre Kaoru, Yahiko, Misao et ceux de l’oniwabanshu, ce 12ème volet se consacre presque entièrement aux affrontements en dehors d’un flash-back qui nous présente enfin le passé du mystérieux Sojiro. Cette partie est intéressante et nous montre également la rencontre du jeune homme avec Shishio. Quant aux combats, ceux-ci aussi sont plutôt divertissants et changent des habitudes par leur originalité (géant plus grand qu’une maison, adversaire qui s’envole à coup de dynamite en utilisant le souffle d’explosions afin d’attaquer depuis les airs...), même si la crédibilité n’est encore une fois pas vraiment de mise. C’est l’occasion pour les seconds rôles de faire un peu parler d’eux : que ce soit Yahiko ou même Kaoru, tous deux mènent des combats qui n’ont rien de honteux, bien au contraire. En prime, le maître de Kenshin vient mettre son grain de sel dans tout cela et termine de compléter le tableau de ce volume prenant du début à la fin. Côté graphique, Nobuhiro Watsuki joue là aussi sur le registre de l’originalité avec des adversaires ou des techniques qui changent de l’ordinaire, notamment en ce qui concerne les 10 sabres, entre un travesti, un géant, ou encore un vieux aux allures de chef des yokai. Les combats sont quant à eux d’une lisibilité sans faille et le second affrontement de Kenshin avec Sojiro « le sabre divin » n’est en rien une redite du premier et fait montre au contraire d’un déroulement plutôt étonnant. En résumé, ce sont encore une fois des chapitres tout à fait réussis qu’il nous est donné de lire ici et on attend de pouvoir lire la suite des événements dans le prochain tome dont la montée en puissance devrait encore franchir un cap.
