L'histoire :
Maintenant que les éliminatoires sont terminés ,15 bladers ont été sélectionnés pour participer à la suite du Battle Bladers, le tournoi qui sacrera le meilleur blader du Japon. Dans l’arène géante, le premier combat va opposer Benkei, avec sa toupie Dark Bull, à Ryuga, avec sa toupie L-Drago. Kenta remarque que la toupie de Benkei a bien changé. C’est normal : lui aussi s’est entraîné avec Kyoya et il est devenu plus puissant qu’auparavant. D’entrée de jeu, L-Drago attaque Dark Bull de front mais l’axe de rotation de cette dernière bloque les coups et la repousse. Puis, Dark Bull attaque à son tour et ce, à de multiples reprises car la toupie colle son adversaire en enchaînant les coups. Etonnement, Ryuga ne bronche pas et Benkei déclenche son attaque spéciale, une série de 16 coups. Croyant avoir gagné la partie, Benkei n’en revient pas de découvrir que L-Drago a résisté à cela. C’est alors que Ryuga se réveille : il dormait d’ennui en attendant ce qui suit. Sa toupie se met soudain à briller et évolue pour devenir Lightning L-Drago, qui semble encore plus forte qu’avant. Tel est le véritable pouvoir de L-Drago : plus elle combat, plus elle devient forte. La toupie Dark Bull repart à l’attaque mais la puissante de Lightning L-Drago n’a plus rien à voir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième tome se consacre intégralement aux phases intermédiaires du tournoi de beyblade pour nous emmener jusqu’aux quarts de finale. Force est de constater que l’auteur n’y pondère pas ses ardeurs et continue à toujours pousser plus loin le bouchon de l’improbable. Cette fois (et sans parler de la toupie qui change de forme en plein combat : celle-là est magique, ça reste cohérent), les toupies réagissent plus que jamais aux envies de leur lanceur, font des mouvement inconcevables, des trous dans le béton, et continuent de tourner plus longtemps qu’une seconde de saut dans la série Jeanne et Serge ou qu’une remontée de terrain de football complète dans Captain Tsubasa / Olive et Tom, et ce même après avoir été envoyées valser dans le décor. Même si on passe au-delà de ce « détail », les combats utilisent toujours les mêmes ressorts scénaristiques et se montrent donc un peu répétitifs. Pour autant, les dessins qui les représentent font par contre preuve d’un peu de variété si on oublie tous les gros plans sur les toupies : chaque beyblade ayant son propre symbole (aigle, poisson, taureau, dragon...), c’est l’occasion de fournir à chaque affrontement quelques images associées qui changent de l’ordinaire, tout comme les décors changent d’ailleurs plusieurs fois (il y a plusieurs arènes de combats, ce qui là encore évite de se lasser trop rapidement). En dehors de cela, et malgré le nombre de nouveaux personnages et leurs différences (chacun a bien évidemment un style bien à lui à tous les niveaux, que ce soit les vêtements, la personnalité ou le physique), ce volet se montre très répétitif. En résumé, la série ne convainc toujours pas et ne fait qu’amplifier ses défauts.