L'histoire :
Gingka et Kyoya ont passé les quarts de finale en triomphant à deux contre les sbires de Ryuga. Ils font rapidement connaissance avec les deux autres bladers, Sora et Tobio, qui participeront aux seconds quarts de finale face à Ryuga lui-même et à un autre de ses hommes, Reiji. Sora dit admirer Gingka et s’être inscrit au tournoi pour pouvoir l’affronter, et tous deux se donnent donc rendez-vous en finale. Le match commence enfin : Sora, Tobio, Reiji et Ryuga lancent chacun leur toupie beyblade dans l’arène. Immédiatement, Cyber Pegasus, la toupie de Sora, s’attaque à la toupie la plus proche d’elle, Storm Capricorne, qui appartient à Tobio. Mais à la surprise générale, cette dernière esquive en bondissant dans les airs, un effet rendu possible grâce à sa pointe de performance taillée en biseau. Pourtant, cela n’empêche finalement pas Cyber Pegasus de l’envoyer valser, mais leur duel est interrompu par Poison Serpent, la toupie de Reiji. Celle-ci s’attaque à Storm Capricorne et les lames acérées de son axe de rotation déchiquettent leur adversaire jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que le boulon et la pointe de performance. Ginkga est maintenant seul contre Reiji et Ryuga...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En plus des phases finales du tournoi, ce tome nous présente plusieurs personnages secondaires qui, s’ils ne font pas une longue apparition, auront un rôle à jouer plus important dans un cross-over de la série (à paraître ?) qui nous est présenté dans le dernier chapitre, Beyblade metal fusion - Cyber Pegasus. En dehors de cela, le déroulement général est tout à fait classique : L-Drago évolue encore jusqu’à sa forme ultime, Ginka s’entraîne afin d’évoluer lui aussi avant la finale qu’il va jouer contre Ryuga, puis le combat a lieu et les rebondissements suivent les mathématiques habituelles du shônen. Au niveau des « surprises », on découvre qui se cache sous l’identité du Phoenix (mais tout le monde l’avait deviné depuis sa première apparition), et l’évolution des toupies est la méthode simple qui permet d’éviter de réfléchir à de la stratégie de combat (c’est plus simple de devenir plus puissant et de bourriner). Seuls les plus jeunes ne s’ennuieront pas donc, et encore. Qui plus est, cette manie qu’ont les bladers de souffrir et de s’épuiser en regardant leur toupie combattre est toujours aussi ridicule, en tout cas en ce qui concerne les utilisateurs de toupies qui ne sont pas dotées d’un esprit. Sans parler de l’absence de recherche scénaristique en ce qui concerne l’apparition des nouvelles toupies : une météorite atterrit sur Terre devant un blader et à l’intérieur se trouve une toupie, ou encore un éboulement tombe sur le protagoniste qui va donc mourir mais une toupie apparaît devant lui et le sauve ! Plus pauvre serait impossible... Graphiquement, les combats en mettent cette fois plein les yeux car tous les participants restant dans le tournoi possèdent au moins un coup spécial spectaculaire. Qui plus est, les arènes immenses et leurs destructions démesurées donnent à l’auteur l’occasion de varier un peu ses planches. Encore un opus sans surprise donc, à réserver aux plus jeunes des lecteurs ou aux vraiment fans de toupies.